Nous n’avons jamais cessé de fouiner, par nos sources en première ligne et au cœur des affaires de la République, pour mieux informer nos privilégiés lecteurs. Dans une récente publication, nous vous parlions de cet appel présidentiel d’Ibrahim Boubacar Keita à son Challenger Soumaïla Cissé.
Avec nos sources inlassables et dignes de foi, nous vous livrons les circonstances qui auraient abouti à cette décrispation entre deux hommes et deux camps que tout avait divisés. A la présidence de la République, une de nos sources rapporte ceci : « C’est suite à la demande du président du RPM, Bocary Treta, accompagné du Ministre Konaté, son beau-frère, que le président a initié cette rencontre. »
Toujours selon la même source, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maiga aurait été informé de la démarche, une heure avant l’appel, poursuit une source à la primature. L’objectif, insiste tout le monde, serait de décrisper la situation du pays. Cette décision serait consécutive aux rapports des recoupements effectués par les services sécuritaires maliens et français qui affirmeraient tous que Soumaïla Cissé serait derrière les religieux.
Difficile de nier de telles affirmations car de la contestation à ce géant meeting, le Chérif de Nioro et l’imam Mahamoud Dicko n’ont jamais baissé les bras. Certains même l’affirment clairement : « Ils sont dans un combat politique »
Pour nos sources, sentant la situation lui échapper, IBK n’avait plus d’alternatives que de se rapprocher de son chef de file de l’opposition pour éviter que les choses n’empirent. Selon nos recoupements, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, auraient exigé d’IBK ce rapprochement avant que la situation n’explose définitivement.
Cependant au niveau de la primature, le Premier ministre aurait informé son cabinet que le président lui aurait déclaré qu’il n’était pas prêt de se défaire de ses services avant le référendum sur la constitution. Après nos informations sur les prières contre le Premier Ministre dans les mosquées Zawiya, d’autres sources annoncent la poursuite des prières de malédictions contre le régime dans tout le pays.
Soumaïla Cissé pourrait-il s’affranchir de la position de ses soutiens électoraux dont la principale demande consisterait à obtenir l’éjection de Soumeylou ? En tout cas, pour nos sources à Koulouba, cette situation aurait traumatisé le président et sa famille selon les communications du général Moussa Diawara. Il faut saluer l’initiative qui devrait être vue comme un côté de la fonction présidentielle.
ABC
Figaro mali