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IBK : « avec Soumana Mory Coulibaly à mes côtés, la présidentielle du 29 juillet prochain est dans la poche »

Bonnet vissé sur la tête, tout de blanc vêtu, et le visage barré par un large sourire, IBK échange avec ses proches. Leurs éclats de rires nous parviennent jusque dans le jardin où, nous l’attendions pour la traditionnelle interviou hebdomadaire. C’était le week-end dernier, en milieu de journée, à 72 heures de son départ pour la « Cité des Balanzans » où, il devrait inaugurer le nouvel échangeur. Qui a fait de Ségou, la plus belle capitale régionale de notre pays. Interviou.

Après Mr Abdoulaye Idrissa Maïga en 2013, qui sera votre directeur de campagne pour la présidentielle du 29 juillet prochain ?

C’est un homme rompu à la tâche, un homme qui est à l’origine de toutes les victoires de l’Adema.
Que ce soit aux législatives ou aux présidentielles.
Un homme qui connaît les secrets des urnes comme sa poche. Un homme, enfin, que tu connais bien. Puisque c’est ton ami de 20 ans ou presque. Ai-je encore bien besoin d’ajouter d’autres précisions ?

De qui voulez-vous parler , Mr le président ?

De Soumana Mory Coulibaly, l’ex-secrétaire aux élections de l’Adema ! C’est lui, en principe, qui sera mon directeur de campagne. Inchallah !

Pensez-vous, Mr le président, qu’il est à même de vous faire gagner cette élection, surtout dans un contexte politique où votre cote de popularité est au plus bas au sein de l’opinion publique ?

Je suis sûr que tu connais la réponse à ta question, toi qui l’a côtoyé pendant 18 ans, toi qui sait de quoi il est capable.
Surtout, en période électorale.
S’agissant de ma cote de popularité, elle grimpe, au sein de l’opinion publique, depuis que Boubeye a réussi ce qui semblait relever de l’impossible : sa visite historique à Tessalit, Kidal, Gao, Tombouctou, Mopti, Koro, Bandiagara…
S’y ajoute le bénéfice politique que je tirerai de l’échangeur multiple de Ségou, que je viens d’inaugurer.
Même Mountaga Tall, natif de la ville n’y pourra pas me battre.
Natif de la région comme lui, Soumana Mory Coulibaly mettra tout en œuvre pour que notre victoire, au soir du 29 juillet prochain, soit claire, nette et sans contestation.

En politique, dit-on, Mr le président, il ne faut jamais être sûr de rien…

Avec Boubeye et Soumana Mory Coulibaly à mes côtés, je suis sûr de remporter la présidentielle du 29 juillet prochain, le doigt dans le nez.

Et les partis politiques de l’opposition politique s’étaient choisis un seul candidat contre vous ?

Là, peut-être, je me serais limité à un seul mandat. Mais j’étais sûr que l’opposition n’allait le faire. Chaque leader politique estime, dans son fort intérieur, qu’IBK est fini. Et que c’est son tour, désormais, de prendre ses quartiers à Koulouba. Ils apprendront, très vite à leurs dépens, que je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Et que ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace.

En matière d’élection, je peux témoigner que Soumana Mory Coulibaly, plus connu sous le nom de « Zou », a plus d’un tour dans son sac…

Je sais que tu connais sa force de frappe mieux que quiconque. Soumaïla Cissé, aussi. Les deux hommes se connaissent bien.
Je dirais même très bien.
Et lorsque mon jeune frère « Soumi » apprendra que « Zou » est mon directeur de campagne, il fera le deuil de sa victoire à cette présidentielle.

A vous entendre parler, vous avez déjà obtenu votre ticket pour un second et dernier mandat ?

Le Mollah, l’élection du 29 juillet prochain est dans ma poche. Même s’il est trop tôt pour vous donner des chiffres.

Vous semblez oublier, Mr le président, que votre réélection dépend, en grande partie, au retour de la paix  et de la sécurité, au nord et au centre du pays ?

Tu n’as pas entendu ce que Boubeye, mon « Premier ministre Tout Terrain » a dit dans sa déclaration de politique générale ?
Il a dit, et bien dit, que le processus de Désarmement, démobilisation et Réinsertion des combattants des groupes armés, signataires de l’accord de paix, sera accéléré.
Donc, mes concitoyens doivent continuer à me faire confiance.
Certains ont voulu me faire passer comme un « Kantiamantigui » ; alors que je suis, et je reste, l’unique « Kankélintigui » de la classe « pourritique » malienne.

Propos recueillis
 par Le Mollah Omar

Source: canarddechaine

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