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Housseini Amion Guindo, membre de la COFOP: «Si rien n’est fait, c’est le mandat du président de la République qui sera un jour prorogé…»

Membre influent de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP), une plateforme lancée le 21 octobre dernier, Housseini Amion Guindo, président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) ne cache plus son amertume face à la décision du  gouvernement de proroger, de six mois, le mandat des députés.

Réunis, ce samedi 27 octobre, à la bibliothèque nationale, les leaders de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) ont tenu leur 1èreAssemblée générale d’information. La rencontre avait pour objectif de déterminer les objectifs communs de la plateforme. C’était en présence des leaders de plusieurs partis politiques et mouvements associatifs notamment Oumar Mariko, Moussa Sinko Coulibaly, Housseini Amion Guindo, Moussa Mara, Dr Abdoulaye Amadou Sy…

Selon Moussa Mara, l’exercice du jour est avant tout un acte citoyen. Car, il résulte d’un combat citoyen: celui de protéger la constitution. Prenant la parole Oumar Mariko a appelé à une mobilisation générale de tous les patriotes, soucieux de la préservation de la démocratie et de ses textes fondamentaux, à se lever et à faire barrage à cette violation flagrante de la Constitution malienne. Pour Moussa Sinko Coulibaly, la défense de la constitution n’est pas une fin en soi. Il faut faire en sorte qu’il ait la sécurité, la santé, l’éducation.Bref, la satisfaction des besoins fondamentaux des Maliens doit être le but de la COFOP.

Agir vite et maintenant…

«Quand tu veux montrer la lune à un sot, il ne voit que ton doigt et non la lune».C’est par ce proverbe qu’Housseini Amion Guindo a pris la parole. Pour lui, ceux qui prédisent déjà la fin de leur coalition, à cause de l’incompatibilité entre certaines têtes, se trompent. «Car, indépendamment du CV des leaders, c’est l’objectif commun – le Mali – qui est important», clarifie le président de la CODEM. Le projet de redécoupage administratif et surtout la prorogation du mandat des députés sont une violation de notre constitution.

Pour Poulo, c’est maintenant qu’il faut agir. Car, si on ne dit rien parce que c’est 6 mois que dirons-nous quand les mandants seront prorogés de 12 mois.«C’est le moment de dire non», indique Poulo. «Si rien n’est fait, c’est le mandat du président de la République qui sera un jour prorogé par la cour constitutionnelle», s’indigne l’ancien candidat à la présidentielle.

 

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