Le fait s’est déroulé ce lundi 17 octobre 2016 alors que le soleil était au zénith. Un camion remorque au beau milieu de la côte, menant à l’hôtel Olympe, a perdu le souffle. En voulant se positionner à côté pour céder le passage, le chauffeur a perdu le contrôle de l’engin et à percuter le poteau derrière. Le gros porteur s’immobilisa ainsi au beau milieu de l’autoroute bien embouteillée.

Le bilan officiel fait  » tout sauf la perte en vie humaine ». Ceci confirme que la vie humaine est sacrée, seul le créateur suprême pourra la reprendre. La circulation des remorques et les bennes constituent aujourd’hui une menace imminente sur les autres usagers de la route à Bamako. Elles continuent de blesser et tuer en toute impunité, à cause de faute de visite de technique sérieuse.

Le Mali, soi-disant un Etat de droit, est l’un de pays où les droits des pauvres citoyens sont de plus en plus violés et volatilisés. A titre de rappel, ces camions remorques étaient interdits de circuler pendant la journée. De 23 à 6 heures du matin, ils pouvaient accéder au centre ville en toute liberté.

A la surprise générale, ces mastodontes viennent reprendre leurs va-et-vient incessants dans les rues bamakoises, pendant les heures de forte affluence, soit de 8 heures comme à 13 heures, sans qu’ils ne soient inquiétés. Les autorités administratives et politiques assistent à leurs manœuvres dangereuses sans dire mot. De tous ces dangers et adversités, seul le tout puissant Allah pourra nous en préserver.

La rédaction