Ibrahim Boubacar Keita, le président malien renversé par un putsch le 18 août dernier a été hospitalisé le 1er septembre dans une clinique privée à Bamako. Cette hospitalisation confirme l’état de santé fragile qui s’est dégradé ces derniers jours. L’état de santé concernant la santé du vieil homme de 75 ans maintenu depuis sa démission à sa résidence surveillée est jugé stable.
L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK) est hospitalisé dans une clinique privée à Bamako et son état de santé est stable, mais il pourra être évacué à l’étranger pour y recevoir un traitement médical compte tenu des circonstances. Une série de contrôles a été faite, notamment des radios.
Son hospitalisation a été confirmée par une source proche d’un membre de sa famille et deux sources hospitalières qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat, car non autorisées à parler aux journalistes. « IBK a eu un AVC, mais pas la forme grave heureusement. Il est dans un état stable et conscient,» confie la même source bien introduire. Et d’ajouter, « IBK a été choqué par le décès de son ancien conseiller économique, Ibrahim Bocar Ba, décédé le dimanche dernier ».
L’ancien président malien IBK est apparu faible ces derniers temps, notamment lors de la déclaration de sa démission le 18 août dernier à la télé. Selon une source proche de la clinique, son état de santé pourrait finalement nécessiter une hospitalisation de plusieurs jours et des soins appropriés. L’ex-président malien a eu un accident ischémique transitoire, confie cette source, qui ajoute que « c’est une alerte, mais pour le moment il récupère plutôt bien ».
Il y a quelques mois, il était discrètement admis dans un centre hospitalier d’Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, où il y aurait subi une opération. Depuis la mi-août, il était attendu dans le même centre hospitalier pour un contrôle médical nécessaire, mais n’a pas pu effectuer le voyage.
Les inquiétudes sur sa santé seraient même à la base de sa libération rapide par la junte selon une source confidentielle qui ajoute que cette libération nuitamment n’est pas véritablement une réponse à la demande de la CEDEAO. La santé de l’ancien Président s’est dégradée au point que les putschistes ont dû s’exécuter nuitamment.
Bourama Kéïta
LE COMBAT