La saison des pluies est la période de grandes difficultés pour les habitants de Bamako. Pendant ce temps, plusieurs quartiers de la capitale malienne sont salis par les eaux et les bamakois vivent le calvaire dû aux inondations accompagnées de dégâts collatéraux qui échappent souvent à tout inventaire. Pour pallier à ce problème déplorable qui dégoutte la vie de la capitale, le gouvernorat du district et les mairies sont interpellés.
En cette période d’hivernage, il est très difficile de circuler dans certains quartiers de Bamako. Partout, le constat est presque le même. Etangs d’eau accompagnés des fois d’odeur insupportable. Après une forte pluie, le spectacle est désolant dans la capitale malienne. Certes, le système d’assainissement et de canalisation nécessite de gros moyens, mais dans une ville comme Bamako, il est inconcevable de voire certains coins qui ressemblent à un bas fond. Cette situation est due au manque constant de caniveaux adaptés au contexte pour faciliter l’écoulement normal des eaux pluviales.
A cela, s’ajoutent le mauvais état des canaux d’évacuation existant et le comportement indécent de certains riverains.
Ces remarques qui provoquent les inondations fréquentes constituent un véritable danger pour la population. Après la pluie, dans certains quartiers, on ne peut plus rentrer et sortir de chez soi tranquillement. Encore pire pour ceux qui logent au bord des goudrons. Car, les eaux refoulent souvent les maisons, malgré tous les efforts que les riverains peuvent utiliser pour les faire évacuer. Dès fois, les inondations causent des dégâts énormes.
Cette année, combien de malien ont perdu la vie à cause de ce phénomène éternel ? Quid des dégâts matériels qui s’aggravent de temps à autre.
Plus de deux décennies, on n’assiste à une recrudescence au vu des autorités. Le gouvernorat, s’est donné autre préoccupation, les mairies des six (6) communes récoltent les taxes et les orienter vers d’autre destination. C’est au mois de Juillet- Août qu’ils se mettent à curer les caniveaux pour abandonner les ordures au bord de ceux-ci et la pluie fait reverser ces ordures. Cette pratique ne s’aurait être la solution que s’ils le font sérieusement et à temps. Pour l’image de Bamako et le bonheur de la population, les autorités doivent réfléchir pour trouver une solution définitive à ce problème d’inondation qui coupe le sommeil aux Bamakois
Certes, nous sommes lents à croire ce qui fait mal à croire, mais il faut reconnaitre que les autorités manquent de notoriétés. Malgré le comportement de la population d’incivisme de la population, les autorités doivent jouer leur rôle répressif comme ce fut le cas de l’opération bulldozer.
Mamoutou TANGARA
Le Dénonciateur