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Héritière des biens de son amant, un coopérant suisse décédé : une riche veuve abandonnée par son mari qui a fuit avec sa servante, sa voiture…

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Dame Mariam Sy Savané, originaire  de Djourbel (Sénégal) vécut dix ans de concubinage à Bamako avec  un coopérant suisse de trente ans, son aîné. Il lui donna un fonds de commerce conséquent qui fit d’elle, une femme riche. Au décès de l’amant en 2012, elle hérita en plus de la villa  de celui-ci et de ses autres biens. Voulant se marier pour avoir des héritiers, elle épousa  à ses frais l’année suivante, l’enseignant que son défunt amant avait embauché pour lui donner des cours à domicile. Alors  qu’elle parcourait le Mali  pour se soigner  et avoir des enfants, son mari en profite  pour enceinter la bonne.  Mais  puisque  elle voulait à tout prix avoir un  héritier, elle proposa à sa bonne  de lui laisser  son bébé, baptisé du reste du nom de l’amant, en contre partie de quoi, elle s’acquitterait de sa dot. Mais voilà que le lundi 19 octobre  dernier, de retour de ses tournées, Mariam constata que Sékou  Coulibaly, c’est le nom de son mari,  avait disparu avec la bonne, sa Mercédès et son coffre fort était défoncé. L’affaire est soumise à la Brigade d’investigations judiciaires (BIJ).

Mariam Sy Savané  aura sillonné toute la sous-région  et touché à tout ou presque. Originaire de Djourbel  au Sénégal, elle perdit dès à l’âge de 15 ans, ses parents. Elle quitte son pays avec un chauffeur pour Bamako. Le couple  vécut  deux ans d’amour. Après leur séparation, la jeune Mariam apprit à fréquenter les maquis (bars et boîtes de nuit). C’est dans ce milieu qu’elle fit la connaissance  d’un vieux  coopérant suisse  qui avait longtemps  séjourné dans le district, plus âgé qu’elle de trente ans. Il est très riche et a beaucoup réalisé sur place. Les deux amants vivent  en concubinage dans la villa du mec.  Au prime abord, celui-ci lui clarifie qu’il n’a pas l’intention de l’épouser, ni de l’emmener avec lui dans son pays  à la fin de son séjour car, il est marié et père de famille.

En contre partie, il  lui a donné une forte somme d’argent  pour faire le commerce. Ce fut le déclic. La petite orpheline est devenue très riche à son tour et a investi dans plusieurs domaines.  Son amant  embauche  Sékou Coulibaly, un enseignant  originaire  de Ségou  pour lui donner  des cours  à domicile. En 2012, alors que Mariam  avait 40 ans,  son amant mourut et son corps rapatrié.

Elle hérita  de la villa et de bien d’autres choses. Seul l’enfant manquait au bonheur de la riche jeune veuve. Il se trouve que son  enseignant  n’arrivait pas à se marier en raison  de la modicité  de son salaire. Mariam lui fait  la cour  et l’épousa en 2013 sur fonds propres. Comme cadeau de mariage, elle lui offrit une Mercedes et lui donnait de l’argent de poche. Sékou avait un major d’homme et une servante Alima Djiré, également Ségovienne, adoptée par son épouse, à son service. Obsédée par le désir d’enfanter, Mariam ne cesse  de parcourir le Mali  à la recherche  des gynécologues et des guérisseurs pour se soigner. Son mari en profite  pour forcer  aux relations sexuelles, la bonne. Finalement, l’habitude  s’est installée.

De retour d’un énième séjour d’un mois à l’intérieur du pays, Mariam constate stupéfaite, que sa bonne  était enceinte, presque à terme. Son mari ne dit mot.  Une nuit, alors qu’elle   n’arrivait pas à avoir le sommeil et se promenait dans sa cour, désemparée par l’état de sa bonne, elle  entendit des cris de plaisir dans la chambre de celle-ci et alla aux nouvelles. Elle surprit son mari dans les bras de sa bonne. Devenue mature et grâce à  son expérience de la vie, Mariam garda son sang froid. Elle  proposa à Alima  de lui laisser son bébé à l’accouchement  en contre partie de quoi, elle financerait sa dot. En septembre  de cette année, Alima accoucha  d’un joli garçon, baptisé  du nom  du défunt amant  de la patronne.

Sékou continuant de jouer au polygame, faisait  la navette entre son épouse et la servante  de celle-ci, l’une étant riche et l’autre jeune.  Alors Mariam le rappelle à l’ordre en lui coupant les avantages. Le lundi  19 octobre dernier, de retour  d’une tournée, elle trouva la villa vide,  son coffre-fort  défoncé et dévalisé. Son mari avait fui avec la Mercedes et la bonne. L’enquête est aux mains  des sorciers de l’enquête policière, l’inspecteur de police Papa Mamby Keïta dit l’Epervier  du Mandé, chef de la section cyber criminalité à la Brigade d’investigations  judiciaires (BIJ)  et son adjoint,  le major Gagny Kanté. Et si Sékou finit de  bouffer les sous qu’il a volés à son épouse, comment fera t-il pour nourrir son épouse et son enfant car, il a fui aussi l’école, son emploi ?

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