Malgré le match nul concédé face à la Côte d’Ivoire, le sélectionneur de l’équipe du Mali, Henry Kasperczak, a affiché sa satisfaction quant à la production de son équipe qui a respecté à la lettre les consignes. C’était au cours du point de presse après-match au cours duquel il a tenu quand même à dire qu’ « il faut réagir face à la Guinée ».
«On est déçus du résultat, de la manière mais non de la production du jeu. Le rendement des joueurs a été une très grande satisfaction pour moi. On pouvait profiter des occasions créées en première période pour faire la différence. Dommage ! Il ne faut pas oublier qu’on a été victime d’un mauvais placement. Après les deux nuls, on ne doit pas baisser les bras. Il faut essayer de réagir face à la Guinée» s’est exprimé le sélectionneur de l’équipe du Mali, Henry Kasperczak lors du point de presse après-match au cours.
« Soumaïla avait des problèmes musculaires»
Le technicien franco-polonais est revenu sur le fait que ses joueurs n’avaient pas su réparer l’erreur défensive du 1er match. « C’est presque dans la même situation que nous avons cédé. Ce soir, nous avons été victimes d’une erreur de placement au cœur de la défense. Mais, je pense que dans l’ensemble nous méritons la victoire»
Concernant la blessure du portier, Soumaïla Diakité, le sélectionneur du Mali a expliqué que « Soumaïla a eu des problèmes musculaires. Il était impossible de le retenir. Il doit être soumis à un contrôle médical. Sa sortie a fauché les données et du coup, nos calculs ont été chamboulés ».
« Nous avons notre destin en mains »
Kasperczak estime que le Mali garde toujours ses chances pour la qualification. « Nous avons les mêmes points, mais pour nous c’est simple car nous avons notre destin en main. Nous partons dans le bon sens pour décrocher cette qualification »
S. D envoyé spécial
ILS ONT DIT
Hervé Renard (sélectionneur de Côte d’Ivoire) :
« On a un groupe formidable, on a à cœur d’être fort, d’avoir un état d’esprit conquérant. On a cet objectif de la Can. C’est loin et court à la fois. Il nous faudra des victoires. On a cette culture de la gagne. Le groupe a un état d’esprit irréprochable, c’est ce qui fait notre force. Aussi, je retiens de bonnes choses dans ce match qui aurait pu prendre une autre tournure. Ce soir, on est encore mal entré dans le match. Dans le jeu, il y avait de nombreux déchets techniques. On s’adapte et je retiens de positifs ».
Seydou Kéita (capitaine du Mali) :
« Pour un second match, je pense qu’on a répondu présent face à une belle équipe. Elle a de la gueule, même si certains cadres ont pris leur retraite. On a su être très solides, très appliqués dans l’utilisation du ballon et efficaces. C’est dans la continuité de ces derniers mois. L’atmosphère qui règne au sein de l’équipe, est positive et ça se ressent sur le terrain. On a gagné en confiance. Face à la Côte d’Ivoire, nous avons déjoué les pronostics et montré que le football malien n’est nullement au dessous de celui de la Côte d’Ivoire ».
Propos recueillis à Malabo par
- D.
LA POULE D
Rien n’est encore sûr pour aucune équipe
Après la 2e journée le samedi 24 janvier dernier au stade de Malabo, aucune des équipes du groupe D ne peut se sentir inférieure ou supérieure à l’autre. La Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée Conakry et le Mali sont dans une situation inédite d’égalité parfaite (2 points et même goal-average, 0).
C’est dire que dans ce groupe très compliqué chaque équipe à son destin en main. Lors de leur troisième sortie ce mercredi 28 janvier à Mongomo (Mali-Guinée Conakry) et Malabo (Cameroun-Côte d’Ivoire), il suffit de gagner son match pour passer au 2e tour. Ce qui demande plus de détermination, d’agressivité, de concentration, de lucidité et d’objectivité.
En cas de match nul dans les 2 matchs avec des scores identiques, place sera donnée à un tirage au sort global entre les 4 pour désigner les 2 qualifiés au second tour. S’il y a 2 matchs nuls mais dont le score de l’un est plus prolifique que l’autre alors ce sont les 2 équipes qui auront réalisé le nul avec score le plus élevé qui passeront.
Pour éviter trop de calcul mental, il suffit de remporter son match. Et peu importe le score, l’essentiel étant de gagner.
Danny, depuis Malabo
CAN ORANGE 2015 : ELEPHANTS CONTRE AIGLES
La faiblesse psychologique des Eléphants avouée avant le match
Psychologiquement très faibles, à une heure de leur deuxième sortie face aux Aigles du Mali, les Eléphants de la Côte d’ivoire ne pouvaient compter que sur le pouvoir mystique. Vers 16 h, environ, une dizaine de joueurs ivoiriens se trouvaient sur le gazon en train de jeter des trucs partout.
Malgré des supporters qui commençaient à venir, ils ont pris leur courage à deux mains. Interdit par le règlement, ils ont été chassés par la CAF dès qu’ils ont été remarqués. Sachant bien qu’elle ne pouvait pas battre tactiquement et techniquement l’équipe malienne, elle a voulu jouer autrement avant le début de la rencontre.
Danny, depuis Malabo