Contre Dr. Choguel Kokalla Maïga, des fusiliers d’un genre nouveau apparus en politique au Mali tirent sans cesse. Mais ils ratent toujours leur cible. Ces mousquetaires malintentionnés et maladroits peuvent être classifiés.
07 juin 2021 : deux semaines après la rectification de la transition le 24 mai, le nouveau Président, Colonel AssimiGoïta, prête serment devant la Cour suprême. Cette cérémonie solennelle finie, il prend un premier acte, le tout premier en tant que nouveau chef de l’Etat, celui de donner le nouveau Premier ministre en la personne de Dr. Choguel Kokalla Maïga, principale figure politique qui a conduit le soulèvement du M5-RFP pour mettre fin au régime de prédations et de kleptomanie d’Ibrahim Boubacar Keïta, prolongement du règne chaotique du Mouvement Démocratique de1992 à 2020. Depuis, ce sont les mêmes qui lui font inlassablement la guerre : les gens de l’ancien régime, les Udpm défroqués, les traîtres du M5-RFP, les ennemis cachés de la Transition. De nouveaux fusiliers apparaissent souvent, mais ils sont tous issus des mêmes sérails.Avant sa nomination, les anciens politiciens et les médias étrangers ont qu’il faut un Premier ministre neutre, qui n’est d’aucun bord politique. Comme si la Transition n’est pas le fruit de la lutte politique du M5-RFP. Ensuite, ils se sont investis dans l’œuvre de faire la fracture entre le Premier ministre et le Président de la Transition (et les autres colonels) avec le slogan :”Assimi l’imperturbable, Choguel est bloqué, il est carrent, il doit démissionner”. Et vint la présentation du Programme d’Action Gouvernementale (P.A.G) au CNT en août 2021,occasion qu’ils ont voulue à mettre à profit pour faire une motion de censure contre le Premier ministre. Il a fallu les rappeler à l’ordre par les militaires. Le temps d’avaler la couleuvre, le chef du gouvernement se rendait à New York un mois après pour délivrer devant les Nations Unies un discours mémorable. Celui-ci revient de l’ONU en septembre 2022 après son discours applaudi par tous les dignes fils du Mali, de l’Afrique et des pays et peuples opprimés, les malintentionnés, eux, ont critiqué le Premier ministre dans les médias en se gaussant de l’accueil populaire qui lui a été réservé par les Maliens. Les mêmes, pourtant, se sont glorifiés, en faisant le tour des médias, de l’accueil réservé à juste titre au Colonel Abdoulaye Maïga (alors Premier ministre par intérim) à son retour de l’ONU après son mémorable discours en 2022. Le 14 janvier 2023, au lieu de s’associer au Gouvernement pour célébrer l’anniversaire de LA SOUVERAINETÉ RETROUVÉE à Ségou, ils sont allés organiser le même jour à la même heure un meeting à Ségou. Heureusement, ils ont échoué car les Ségoviens les ont boudés : seuls quelques petits enfants ont répondu à leur appel (pour prendre des bonbons). Ce sont les même, curieusement et paradoxalement, qui ont concocté le meeting de la honte du 08 juin avec les anciennes forces politiques vomies par le peuple. Un échec retentissant pour eux, qui restera collé à leurs âmes.
Les loups blancs au grand jour
On connaît bien les loups blancs parmi d’autres de leur race. Mais quand ils opèrent au grand jour, c’est qu’il n’y a plus de limite à leurs forfaitures. Amadou A. Maïga était le caissier ou trésorier de l’échec; les Maliens de l’intérieur ont d’ailleurs décidé de demander où est parti l’argent du fameux meeting qu’ils ont honte à conter, l’argent du peuple, quelques centaines de millions. Un audit s’impose quant à l’origine des fonds et les différents destinataires desdits fonds. Amadou A. Maïga doit rendre compte ; les Maliens sont résolus à lui demander des comptes après l’échec du meeting de la honte. Après la réussite du Grand Meeting, cette fois-ci patriotique du vendredi, 16 juin, les forces rétrogrades ont décidé, après les résultats du référendum, d’engager une campagne médiatique pour discréditer le PM, avec l’aide et l’appui de certains membres du CNT, dont certains ont profité du discours du PM devant les membres du Gouvernement le mardi, 11 juillet et le jeudi, 13 juillet 2023. Ils se sont donnés à cœur joie, tels des fauves lâchés contre une proie, contre Dr. Choguel Kokalla Maïga, pour le tuer politiquement, en utilisant leur méthode favori depuis trop longtemps déjà : la manipulation des Maliens, pour atteindre leurs objectifs cachés : détruire le PM, politiquement et physiquement, en influençant les esprits faibles, ou en créant de toutes pièces et en attisant un conflit artificiel avec les militaires, qui sont, au passage, ‘’catégorisés’’ en leaders et en suiveurs. Allez-y comprendre !
Après la déculottée
Amadou A. Maïga, Mamadou Awa Gassama et Aboubacar Sidicki Fomba, tous membres du CNT et transfuges du M5-RFP, ont décidé de débuter les hostilités dans la première phase de l’exécution de la mise à mort politique de Choguel. Pour lancer les hostilités pour les besoins de la cause, ils se sont invités surtout dans tous les médias anti-transtion et anti-Choguel, exclusivement, pour une interprétation erronée, négative, déformée et hors contexte des propos du PM. Ce sont tous des opportunistes, sans conviction. Fomba est bien connu. Lui, c’est un infirmier, d’une famille UDPM, qui s’est classé Docteur sous ATT avec le Mouvement citoyen. Il était d’abord avec Oumar Mariko, puis avec le M5-RFP, avant de trahir et aller avec les militaires pour se retrouver au CNT. Après la déculottée qu’il a reçue à l’occasion du meeting de la honte du 08 juin, il devrait au moins se taire. Mais c’est un opportuniste sans conviction; son intervention anti-Choguel est sur commande, ne peut être que sur commande. Trois autres spécialistes, francs-tireurs sur le PM pour l’abattre, ne passent pas inaperçus. Il s’agit de deux autres traîtres transfuges du M5-RFP, et un universitaire à la très mauvaise réputation dans les milieux universitaires maliens. Nouhoum Sarr qui, par ses déclarations, s’est juré de faire tomber le Premier ministre, c’est dans les mémoires. Membre du Bureau du CNT et proche collaborateur du Président du CNT, pendant le débat sur le référendum constitutionnel, il s’est répandu dans les médias hostiles à la Transition, pour dire qu’ils (avec ses compères) ne se reconnaissent pas dans le Projet de Constitution proposé aux Maliens par le Président de la Transition et, comme conséquence, lui, il votera NON. Il fait aussi partie des mousquetaires qui cherchaient à calomnier et dénigrer le PM Choguel après l’adoption de la Loi Électorale, en lui prêtant publiquement l’intention (malhonnête) d’y exclure le PT. Il disait que le PM veut aller déclarer les résultats des élections à son domicile à Bacodjicoroni ACI. Il cherchait à l’énerver et lui faire rendre sa démission. Moulaye Keïta, ancien EMK, traître et transfuge du M5-RFP : il avait déménagé à Kati immédiatement après le Coup d’Etat du 18 octobre 2020. Très proche du Président du CNT, son angle d’attaque contre le PM Choguel,c’est le calomnier, le pourfendre et l’opposer coûte que coûte aux militaires. Pour cela, il prétend que Choguel trompe les Colonels, qu’il détourne les Maliens pour grossir les rangs de son Parti et est en perpétuel campagne contre le PT pour être Président de la République. Souleymane DE est un cas typique.Universitaire iconoclaste, Président de la Commission des Lois au CNT et très proche du Président du CNT, il s’est répandu au JT de l’ORTM contre le Gouvernement, immédiatement après la promulgation de la Loi Électorale par le PT. Le journaliste était même gêné ! Que cherchait Souleymane DE par cette sortie médiatique malheureuse à l’ORTM alors que la Loi Électorale a été déjà modifiée ( en fait falsifiée), votée par le CNT et promulguée par le PT ? Humilier le Gouvernement et s’acharner contre Choguel. Pour quel objectif de la Transition et des Mailens ? L’on se rappelle qu’après le vote de cette Loi Électorale, seuls les Partis politiques hostiles à la Transition, la CMA et autres Mouvements et individus notoirement opposés au PM Choguel, ont applaudi pour soutenir cette Loi. Par respect et considération pour le PT, toutes les forces politiques et sociales acquises au Changement se sont gardées de commentaires sur les accointances de certains membres du CNT avec les tenants de l’ordre ancien et autres pourfendeurs du PM Choguel. Certains de ces membres du CNT et très proches du Président de cette institution sont allés jusqu’à dire dans les médias : “Si le Premier ministre Choguel a une once de dignité, il doit démissionner…”. Le but recherché était clair comme l’eau de roche. Mais pourquoi faire après ? Faire le jeu des Forces hostiles à la Transition et auMali, de l’intérieur et de l’extérieur du pays ?
Boucadary Sangaré
N’Tomikoro (Bamako, Commune III)
Le National