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Hadj 2022 : Plus de 6 000 000 pèlerins maliens attendus à la Mecque

Pour le hadj 2022,  ce sont plus de 6.000 personnes qui prendront  au pèlerinage de cette année, à la différence des 13 milles pèlerins récemment notés dans les annales du pays. Qu’il s’agisse des filières privées ou publiques, le nombre de quota, retenu pour l’année 2022, reste minime en dépit de l’augmentation des frais du voyage sur la Mecque.

Le hadj 2022 est prévu du 7 juin au 12 juillet prochain. Pour ce qui concerne les filières privées, le changement du moment fait que chaque pèlerin malien injecte 4.675.000 de nos francs. Quant aux clients de la filière du gouvernement, une somme de 3.900.000 F est prévue pour chaque pèlerin. Cette augmentation est due aux difficiles conditions du moment. Sur la question, le directeur général de la Maison du Hadj, Abdoul Fatah Cissé a donné de précisions à nos confrères de « Studio Tamani ». Les raisons de cette augmentation sont multiples et diverses, selon lui. D’après le directeur, les prix du transport et des hôtels ont quasiment triplé cette année. Aussi, Abdoul Fatah souligne que le prix du billet d’avion passe de 900.000 à 1 million 300 mille francs CFA. En Arabie Saoudite, les prix de certaines prestations ont connu de majoration. S’agissant, ajoute le directeur Cissé, de certaines prestations qui se passent à Mina, Arafat et à Mouzdalifa, durant le séjour des pèlerins aux lieux saints de l’islam. Le directeur de la Maison du Hadj a également fait savoir qu’il y a la TVA pour l’hébergement. À cela s’ajoute la restauration et les frais de transport en Arabie Saoudite qui ont connu une augmentation de 5% à 15%. Côté des filières privées en charge du hadj, les mêmes constats sont à noter. A ce niveau, il y a eu non seulement de l’augmentation des frais du pèlerinage, mais de la diminution aussi du nombre de quota de 50% des fidèles. Sur la page de « Studio Tamani », le directeur Amadou Maiga de l’agence de voyage Kledu s’est exprimé. Il rapporte que les pèlerins doivent pouvoir faire des sacrifices, cette année, afin d’aller à la Mecque pour l’accomplissement de leurs missions. La situation est certes dure à tenir cette année, mais les musulmans doivent la comprendre, ajoute le directeur. « La situation est dure, mais rien n’est de trop pour Dieu. Nous sommes croyants. Donc tout ce qui arrive surtout que nous sommes sur le chemin de Dieu, il faut le comprendre », si ça ne tienne qu’au directeur Amadou Maiga. Malgré l’augmentation des prix, les mots d’Amadou font dire qu’il n’y a pas eu de problème, quant à la compréhension de la situation par les fidèles candidats. À ses dires, certains candidats ont finalement laissé tomber leur participation au pèlerinage à la Mecque cette année, mais cela n’est pas dû à des raisons financières, a fait comprendre Amadou Maiga. Aussi, faudra-t-il savoir qu’en dépit du changement dans le déroulement du voyage, nombreux sont des candidats qui ne cessent de se battre pour pouvoir être parmi les participants. Ce qui sous-entend que beaucoup de candidats seront, comme l’année précédente, tenus de rester pour attendre l’année prochaine pour leur visite sur les lieux saints. Par le passé récent, doit-on se le rappeler, le nombre de pèlerins avait été réduit de 13 milles, comparativement aux 6 milles pèlerins retenus comme le quota de cette année.

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS

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