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Hadj 2018: l’Arabie Saoudite durcit les conditions

Le directeur de la Maison du Hadj, le Dr Hamza Moustapha MAÏGA, a animé, hier mardi, au Centre Islamique d’Hamdallaye, une conférence de presse, focalisée sur les préparatifs du Hadj 2018 sur les lieux Saints de l’islam. Un quota de 13 323 pèlerins (soit 2 000 pour la filière gouvernementale et 11 323 repartis entre les agences de voyage privés) est accordé au Mali.

Selon le conférencier, l’objectif de cette conférence de presse était d’expliquer aux hommes de médias les innovations majeures introduites dans l’organisation du Hadj 2018 au niveau national et international.
Aussi, a-t-il révélé, pour le pèlerinage sur les lieux Saints de l’islam de 2018, les inscriptions démarrent bientôt dans notre pays et doivent se terminer avant la fin du mois de Chaban (mois lunaire précédant le Ramadan).
Par ailleurs, a fait savoir le directeur de la Maison du Hadj, cheville ouvrière du pèlerinage à la Mecque, cette année 2018, le pays hôte (l’Arabie Saoudite) a durci les conditions d’inscription et de séjour dans le pays en raison de plusieurs facteurs influents, dont la hausse du prix de pétrole, les conditions sécuritaires, l’instauration de certaines taxes sur les produits dans le Royaume, etc.
Des facteurs qui, a-t-il souligné, auront des répercussions directes sur le coup de voyage religieux. Alors, c’est pour dire aux futurs pèlerins de s’attendre à une légère augmentation du coût de ce voyage par rapport à 2017.
Dans son exposé liminaire, le Dr Hamza Moustapha MAÏGA s’est voulu rassurant en indiquant que le gouvernement s’engagera à prendre des dispositions pour stabiliser le coût pour les pèlerins maliens.
Le Dr MAIGA a profité de l’occasion pour rappeler que le Mali a reçu une lettre de félicitation des autorités saoudiennes pour la bonne organisation du hadji 2017.
«Cette bonne performance a permis à notre pays de conserver son quota de l’année dernière qui s’élève à 13 323 pèlerins dont 2000 seront conduits par la filière gouvernementale et 11 323 repartis entre les agences de voyage privés », s’est-il félicité.
S’agissant des nouvelles conditions édictées par le Royaume saoudien pour l’édition 2018, le directeur de la Maison du Hadj a indiqué que tous les candidats maliens désireux de répéter le pèlerinage moins de 5 ans après la 1ère participation doivent payer 2000 Ryals Saoudien, soit une somme variant entre 300 et 350 000 FCFA pour le visa.
De même, il a annoncé l’instauration de nouvelles taxes en Arabie Saoudite. Avant d’ajouter que les candidats devront se faire prendre les empreintes digitales dans leur pays avant de faire le voyage par voie aérienne.
«Ce travail sera fait par l’Ambassade royale de l’Arabie Saoudite au Mali en partenariat avec la Maison du Hadj », a précisé Dr MAIGA.
Par ailleurs, a-t-il souligné, ici au Mali, les inscriptions sont conditionnées à la présentation d’un passeport établi par le candidat lui-même auprès des autorités.
L’innovation majeure à ce niveau, a-t-il martelé, est que l’Etat a décidé de se retirer des procédures d’acquissions de ce document de voyage qui été à l’origine de beaucoup de malentendu entre la Maison du Hadji et certains pèlerins, en raison du retard accusé dans la livraison du précieux sésame. Ces retards, selon le Dr Hamza, ont occasionné une incidence financière de plus de 200 millions de FCFA.
Cette année, un accent particulier sera mis sur la formation à la fois des pèlerins et de leurs encadreurs. Pour ce faire, des sessions seront organisées dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti à l’intention des candidats.
En ce qui concerne l’acquisition du passeport biométrique ainsi que de la carte NINA, le Dr Hamza a invité les candidats à s’adresser aux directions régionales de la Police pour les passeports et aux mairies de leurs communes respectives pour l’enrôlement au RAVEC en vue de l’acquisition de la carte NINA.
A noter que la partition du quota pour le privé sera faite dans un esprit consensus entre les 300 agences de voyages qui interviennent dans le secteur et regroupé au sein de 5 faitières, a conclu le conférencier.

Par Abdoulaye OUATTARA

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