Mais tout n’y est pas rose, dans un environnement difficile marqué par une instabilité politique. L’Afrique subsaharienne doit aussi relever plus qu’un défi en matière d’infrastructures: routes, ports, aéroports, réseau ferroviaire, etc. C’est à cette condition qu’elle pourra maintenir sa dynamique actuelle de croissance.
Les quatre pays visités par le Roi Mohammed VI -Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon- ne sont pas un terrain inconnu des opérateurs marocains. Nos banques y sont très actives, avec des positions de premier plan sur le marché. Maroc Telecom possède également des filiales au Gabon et au Mali, qui sont des acteurs de premier plan. Les champions du BTP y réalisent des chantiers, ponts, barrages, routes nationales, etc. Toujours au Mali, les groupes marocains sont déjà présents dans l’actionnariat des quatre premières banques ainsi que dans le secteur des télécommunications. La récente visite royale a permis d’ouvrir des opportunités dans le secteur agricole et l’agro-industrie, mais aussi dans l’infrastructure, les mines et l’énergie.
Source: L’Economiste