Dans un entretien accordé à Africa Guinée, le lendemain de son acte, le préfet a laissé entendre que c’était « pour suivre la bonne éducation des enfants ». Il a poursuivi en précisant avoir au préalable « instruit le délégué de lui dire de se faire coiffer sinon, il n’entre pas en classe ». A l’en croire, l’enfant aurait « dit qu’il préfère perdre [que de] se faire coiffer ». Le préfet Kéïta a indiqué également qu’il n’a pas agit « en tant que préfet, mais en qualité de papa parce que [le garçon a] le même âge que [son] premier garçon ».
Ces explications n’ont pas suffi. Le samedi soir, la nouvelle est tombée au journal télévisé : « Le lieutenant-colonel Ibrahima Douramoudou Keïta, matricule 18342G, précédemment préfet de Siguiri, est relevé de ses fonctions et mis à la disposition de l’état-major général des armées », selon un décret signé par le colonel Doumbouya, président de la transition guinéenne.
La rédaction
Source: Sahel Tribune