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Guinée équatoriale: le gouvernement réfute les accusations de centaines d’assassinats politiques

Un responsable gouvernemental de Guinée Equatoriale a réfuté vendredi les accusations de centaines d’assassinats politiques portées à l’encontre du régime de Teodoro Obiang Nguema, jugeant qu’elles ne correspondaient pas « à la vérité ».

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La Coalition d’opposition pour la restauration d’un Etat démocratique en Guinée équatoriale (Cored) avait affirmé le 12 octobre à Paris avoir recensé 310 assassinats d’opposants équato-guinéens par le régime du président Obiang, depuis son accession au pouvoir en 1979.

Cette liste « ne correspond pas à la vérité », a répliqué vendredi Alfonso Nsue Mokuy, vice-Premier ministre et ministre des Droits Humains de Guinée Equatoriale, lors d’une conférence de presse dans la capitale française.

« Pourquoi faire une présentation de cette liste maintenant à Paris ? C’est pour créer des histoires », a-t-il ajouté.

« Dans la liste, il y a un mélange de gens qui sont morts pendant le régime de Macias et de gens qui sont morts sous notre système », a poursuivi le ministre, enjoignant l’opposition d’apporter les « preuves » de ce qu’elle avait avancé.

Devenu président de Guinée équatoriale en 1968, à l’indépendance du pays, Francisco Macias Nguema s’était proclamé président à vie en 1972, avant d’être renversé par Teodoro Obiang Nguema sept ans plus tard.

« Le pays a eu l’indépendence le 12 octobre 1968. Six mois après, il y a eu un coup d’Etat (pendant lequel) sont morts beaucoup de gens », a détaillé Alfonso Nsue Mokuy. « C’est une histoire de 47 ans. »

Depuis 1979, le président Obiang Nguema est réélu à chaque présidentielle par des scores-fleuve dépassant les 90% des votants.

Son régime est régulièrement dénoncé pour sa violente répression à l’encontre des opposants politiques, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l’ampleur de la corruption dans le pays.

« Nous sommes prêts a dialoguer », a déclaré M. Nsue Mokuy à l’adresse de l’opposition et des associations de défense des Droits de l’Homme. « Si nous avons commis quelques erreurs, nous sommes prêts à le reconnaître ».

 

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