La première alerte a été lancée par L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui a signalé mercredi dans son point hebdomadaire avoir perdu la trace de 45 personnes sous surveillance en raison des contacts qu’elles ont eu avec des malades.
Dans sa notification, l’Organisation mondiale a révélé l’existence d’un risque significatif pour que le virus continue à se transmettre.
Selon Makeme Bamba la correspondante de BBC Afrique en Guinée, ces personnes proches de malades qui n’ont pas contractée le virus ont disparu depuis 6 semaines déjà. La majorité viennent de la commune de Matam dans une banlieue de la capitale.
Ces personnes dit-on ont manifesté des résistances face aux agents chargés de leur surveillance à qui elles reprochent le décès d’un des leurs dans le centre de traitement de Conakry.
La disparition de ces personnes jugées à “haut risque” vient relancer le débat en Guinée sur l’efficacité de la sensibilisation, de la surveillance et de la lutte contre l’épidémie dans. Des chiffres officiels publiés mercredi font état de 9 personnes dont cinq confirmées qui sont en traitement dans un centre de Conakry.
Rien que dans la journée de mardi indique notre correspondante Makeme Bamba deux nouveaux cas ont été signalés dans la commune de Ratoma à Conakry la capitale guinéenne.
Par ailleurs, l’OMS déclare que plusieurs autres personnes considérées comme à haut-risque ayant été en contact avec un malade d’Ebola ne se sont plus manifestées auprès de ses services pour un suivi à Freetown, la capitale du Liberia.
source : BBC