Les commerçants du Mali ont déposé un préavis dans lequel ils prévoient d’observer une grève de deux jours à partir du 3 mai prochain. La principale raison de cette décision est liée aux frais de dédouanements des marchandises et à la facilitation de l’octroi du visa chinois. Selon leurs Responsables si une solution est apportée aux doléances d’ici là, ils sursoiront à la grève.
La grogne sociale qui était au point mort à un moment donné est sur le point de redémarrer. Les commerçants du Mali veulent faire une grève de deux jours dès le 3 mai prochain. Selon les commerçants, ce mouvement sera déclenché sur toute l’étendue du territoire national du Mali.
Le préavis de grève a été déposé la semaine dernière au Ministère de tutelle. Les revendications s’articulent autour de sept points qui sont la question de légalisation et facilitation de l’octroi du visa chinois ; du système de commerce ; de la baisse des frais de dédouanements des marchandises ; de la rénovation du Marché Rose avec, au préalable, l’établissement d’un cahier des charges qui va permettre l’identification des commerçants qui y étaient. Dans le document, les commerçants demandent aussi à ce que les bâtiments administratifs dans le centre-ville de Bamako soient accessibles aux commerçants détaillants déguerpis et ceux du Marché Rose ; la révision des textes sur l’élection de la chambre de commerce et d’industrie du Mali et, enfin, ils veulent qu’une solution soit trouvée par rapport à la concurrence avec les Chinois qu’ils jugent, de déloyale.
Moussa Sacko, un des commerçants grévistes, précise que ces doléances ont été exprimées dans le but de trouver un issu favorable aux problèmes. Mais, a-t-il précisé, si, d’ici au 3 mai, rien n’est fait, ils passeront à l’acte.
Adama A. Haïdara
lecombat