Un mois après l’ouverture officielle, les écoles ont de la peine à démarrer, cela d’un côté, à cause des promoteurs des écoles privées qui sont déterminés à ne pas reprendre sans le paiement de leurs subventions de l’année écoulée, de l’autre côté à cause de la non disponibilité du matériel scolaire pour les élèves. À cela s’ajoute la non orientation des centaines de détenteurs du Diplôme d’études fondamentales (DEF) qui ne savent plus à quel saint faut- il se vouer ?
Et comme si cela ne suffisait pas, il y’a de cela deux jours, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) vient de s’inviter dans la danse. Ainsi, après avoir bouclé 48 heures de grève il y a deux (02) jours, le syndicat des élèves vient de décréter une nouvelle grève cette fois-ci de 78 heures à compter du 26 octobre.
De leur côté, les enseignants des collectivités projettent d’aller en grève, à partir du 30 octobre. Face à toutes ces agitations, l’on ne constate aucun geste d’apaisement de la part des autorités, au contraire, elles font mine de rien.
Face à cette politique de l’autruche manifestée par le gouvernement, l’on a bien le droit de demander quel sera le sort de l’année scolaire 2018-2019 quand on sait qu’une année scolaire se déroule en un temps déterminé et que sa validité est fonction d’un certain nombre d’heures exécutées.
Daouda DOUMBIA
Inter De Bamako