Après dépôt de son préavis de grève sur la table du gouvernement le 4 juillet denier dont l’objet est «la révocation du Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) pour des pratiques anti-Pédagogiques et la mise en œuvre du protocole d’accord du 18 mai 2017», le Comité exécutif national du Syndicat national de l’Enseignement du Supérieur (CEN-SNESUP), a été saisi par le gouvernement pour discuter du sujet afin d’éviter lesdites grèves. Le premier round des négociations entre les différentes parties qui ont eu lieu le 12 juillet 2017, selon nos sources au sein du bureau exécutif national du Snesup, s’est soldé par un échec. Ainsi, le CEN-SNESUP, a décidé de maintenir la grève des 72 heures (prévue les 18, 19 et 20 juillet) et illimitée à partir du 25 juillet.
«La grève de 72 heures sera donc observée du mardi 18 au jeudi 20 juillet 2017 et illimitée à compter du mardi 25 juillet 2017 pour exiger : la révocation immédiate du Doyen de la Fseg, le Pr Ousmane Papa Kanté de ses fonctions pour des pratiques anti-pédagogiques; la restitution immédiate des cours aux enseignants permanents de la Fseg; le payement immédiat de deux mois d’heures supplémentaires effectuées par les enseignants permanents de la Fseg ; la mise en place d’une administration provisoire à la Fseg; l’audit de la gestion du Doyen et du vice-Doyen de la Fseg », réaffirme notre interlocuteur membre du Ben Senesup.
Et d’ajouter : « le Snesup exige également la prise immédiate d’une ordonnance pour l’application d la grille plancher 640 et plafond 1400 pour compter du 1er juin 2017 et de la grille plancher 666 et plafond 1460 pour compter du 1er janvier 2018; la mise en place immédiate de la commission bipartite d’examen des dossiers des 502 travailleurs contractuels pour leur teste de recrutement prévu pour le mois d’août 2017; la signature immédiate des arrêtés de hiérarchisation des omis du 16 juin 2015 et de la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition; l’adoption immédiate du nouveau statut «Enseignant-Chercheur»; l’éradication de violence dans l’espace universitaire».
Hadama B. Fofana
Source: le Républicain