Dans ce document, les syndicalistes évoquent les causes principales de leur grève : le constat d’un silence complice ; la négligence absolue et le désintérêt total des autorités politiques face aux revendications des travailleurs. Les syndicalistes annoncent avoir revendiqué la levée de la saisie des comptes bancaires des deux entreprises. Cela, pour leur permettre de mener à bien les missions à leur assignées par l’AMRTP (Autorité malienne de régulation des télécommunications et postes). Lesquelles missions visent à fournir un service de qualité d’accès à la téléphonie mobile, au fixe et à l’internet à l’ensemble des Maliens. Selon la synergie, la non-satisfaction du premier point équivaut à l’arrêt progressif de l’ensemble des équipements techniques. Cela, par le manque d’approvisionnement pouvant, de facto, entraîner la dégradation grave de la qualité du réseau, voire la rupture des émissions d’appels. Aussi, elle rappelle que l’arrêt de certains services est à craindre. Il s’agit des services de la téléphonie mobile, ceux concernant l’internet et le fixe. « La perturbation des activités de tous les segments du secteur privé, passant par la paralysie des secteurs publics dépendant des services de télécommunications pour faute d’approvisionnement due à la saisie des comptes peuvent avoir des conséquences incalculables, pour la stabilité nationale », indique-t-on. « C’est fort de ces constats et de notre ambition sans faille à vouloir satisfaire nuit et jour les Maliens, en leur offrant une disponibilité continue du réseau téléphonique fixe, mobile et internet dans les meilleures conditions que nous, travailleurs du secteur des télécommunications, lors de la première assemblée générale parlant d’une même voix, avions attiré l’attention des plus hautes autorités du Mali des impacts négatifs que cela pourrait engendrer ». Mais hélas, indiquent les syndicalistes, « nous n’avons pas été entendus ». La synergie des syndicats appelle à une grève de 5 jours allant du 21 au 25 février prochain. Aussi, elle invite les militants « au respect strict du mot d’ordre de grève », jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites.
Aïda Beïdy Soumaré
Source: Le Pays- Mali