Les deux syndicats, le SYNABEF et la FENPECAB, ont rappelé dans la note de presse que le mercredi, 03 novembre 2021, après 06 jours de grève bien suivie par les militants, qu’ils ont décidé de suspendre le mouvement de grève pour permettre aux clients d’accéder à leur argent, de soulager les populations maliennes et d’éviter à notre pays de connaître encore des situations plus difficiles. Depuis ce jour, dans la dynamique de trouver un terrain d’entente avec l’association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF) et le Comité des Compagnies d’assurances (CCAM), les Syndicats ont entrepris plusieurs démarches auprès des plus hautes autorités du pays et des centrales syndicales. Ainsi, nous avons rencontré, affirment-ils, le ministre de l’Economie et des Finances, la ministre du Travail, de la Fonction publique et du dialogue social, le Secrétaire général de la Confédération syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), le président du conseil économique social et culturel. Malgré tout, aucun accord n’a été trouvé sur les points de blocage, à savoir : La revalorisation de la grille du salaire de base de 15% déjà provisionné ; la régularisation de la situation des prestataires intérimaires ou gestion déléguée conformément au code du travail art L313 ; l’application du décret de 1971 sur le fonds social. C’est pourquoi, le SYNABEF et la FENPECAB ont informé qu’à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire des travailleurs tenue à la Bourse de travail le mardi, 16 novembre 2021, la résolution a été prise : d’observer la trêve et de continuer les négociations sous l’égide du président du Conseil économique, social et culturel jusqu’au vendredi, 19 novembre 2021 ; que faute d’obtenir une issue favorable, de reprendre le mouvement de grève le mardi, 23 novembre 2021, à partir de 00h 00 heure pour 72 heures reconductibles jusqu’à entière satisfaction des doléances. Ainsi, les deux syndicats (SYNABEF et FENPECAB) appellent leurs militants des banques, assurances, micro-finances, établissements financiers et commerces du Mali au suivi rigoureux du mot d’ordre de grève sans service minimum. Est-ce cela le droit ? Sans service minimum ?
Moriba DIAWARA
Source: LE COMBAT