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Grand marché : Après l’incendie, la désolation…

Un incendie a ravagé lundi une partie du marché central de Bamako,  et a fait  une victime, en causant d’importants dégâts, estimés à des centaines de millions de FCFA.

Les causes du sinistre n’étaient pas connues dans l’immédiat, mais la piste criminelle était envisagée, ont indiqué certaines sources.

“La chose bizarre est qu’il y a eu trois foyers d’incendie simultanément à partir de 04H00 du matin ce lundi au marché central de Bamako. Trois foyers d’incendie au même moment, c’est probablement provoqué, même s’il faut attendre la fin des enquêtes”, a déclaré un responsable de la sécurité du marché sous le couvert de l’anonymat. Un membre de l’Association malienne des commerçants détaillants a évalué à “plusieurs centaines de millions de francs CFA” (des centaines de milliers d’euros) les pertes causées par le sinistre. Le marché central de Bamako subit régulièrement des incendies. En 1993, il avait presque totalement brûlé.

Incendie du grand marché :

Soumaïla Cissé se rend sur place

Suite à l’incendie ayant ravagé le Marché Rose dans la nuit du 10 et 11 décembre 2017, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé  s’est rendu, accompagné de cadres de l’URD, sur les lieux du drame. Il a pu constater l’étendue des dégâts et a témoigné sa compassion aux sinistrés.

 

 Tombouctou :

Encore des morts !

Six personnes ont été tuées dimanche près de Tombouctou, par des jihadistes présumés lors d’une attaque visant un groupe armé favorable à l’accord de paix de 2015. « Six personnes, parmi lesquelles il y a des combattants de notre mouvement et des civils de notre communauté, ont été assassinées dimanche lors d’une attaque d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) entre les localités de Goundam et de Douekiré », a déclaré Azarok Ag Inaborchad, président du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA). Selon une source de sécurité, les assaillants, auteurs “d’au moins six assassinats dimanche dans la région de Tombouctou, avaient deux objectifs: saboter le processus de paix, et rechercher un important responsable du (CJA).Plusieurs blessés ont été enregistrés après cette “attaque surprise”, selon la même source.

Nianfunké :

Des employés d’une société de téléphonie tués

Quatre Maliens et un Togolais travaillant pour une compagnie chinoise de télécommunications ont été tués samedi par des hommes non identifiés. Les cinq ouvriers installaient des câbles de fibre optique près de la ville de Niafunké. Vendredi, à quelques dizaines de km de Niafunké, cinq travailleurs maliens et togolais d’une société ont été enlevés par des hommes armés. Le lendemain, ils ont été retrouvés tués et abandonnés le long d’une route”, a indiqué  un élu de Niafunké. Trois compagnies chinoises de télécommunications travaillent actuellement au Mali. “Nous ne pouvons pas continuer de travailler dans l’insécurité. Tous les autres employés ont été mis en sécurité”, a déclaré une source émanant de la compagnie chinoise dont les employés ont été tués et qui a demandé que le nom de la société ne soit pas divulgué.

Sikasso:

Une cache d’armes découverte

Les forces armées maliennes ont découvert samedi dernier une cache d’armes dans une cour en chantier au quartier Sanounbougou de Sikasso. Selon un communiqué de l’armée, la saisie a été possible grâce à la collaboration de la population. Les armes saisies sont entre autres, des pistolets mitrailleurs, des pistolets automatiques, des munitions et un fusil de chasse. Un suspect a été également arrêté.

G5

Macron veut muscler le dispositif

Emmanuel Macron, Angela Merkel et cinq chefs d’Etat des pays de l’Afrique sahélienne  dont le président Ibrahim Boubacar Keita ont tenté mercredi dernier  à La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, de renforcer la mobilisation internationale au profit de la nouvelle force conjointe antijihadiste G5 Sahel, pour accélérer son déploiement.

Il s’agit de faire le point près de six mois après la décision de créer la force G5 Sahel, prise début juillet sous l’impulsion du président français par cinq pays de la région, parmi les plus pauvres du monde: le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad.

L’objectif est de mettre sur pied d’ici à la mi-2018 une force de 5.000 hommes, pour reconquérir les zones frontalières où les groupes jihadistes ont souvent pris le pas sur les Etats et exercent leur emprise sur les populations, menaçant ainsi la stabilité de ces pays désertiques et fragiles.

La réunion de mercredi a rassemblé une vingtaine de délégations: les cinq pays concernés, les organisations et pays

G5 :

Des groupes  signataires de l’accord réfractaires

Dépassés par la montée en puissance de la Force conjointe du G5-Sahel, certains groupes signataires de l’accord refusent toute collaboration avec la nouvelle force. La lutte contre le terrorisme dans le Sahel n’a pas l’assentiment de tous dans cette zone.  En effet, certains groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger ne cachent plus leur désapprobation de l’initiative. Ils veulent être si  même considérés comme une entité de cette force. Au même moment, la complicité entre certains groupes armés et des groupuscules terroristes ne fait l’objet d’aucun doute.

 Enlèvement du maire  de Sougoulbé

La justice islamique est là !

Dans certaines localités du Centre du Mali, pas de trace de l’administration. Les présumés djihadistes se substituent à la justice. Les populations les reconnaissent même comme interlocuteurs légitimes. L’enlèvement d’un maire d’une commune située dans la région de Mopti, lundi 4 décembre, illustre bien la dégradation de la situation.

Un différend opposait le maire de la localité de Sougoulbé, et un de ses parents. Pomme de discorde : une dette qu’aurait contractée l’édile.

Pour régler l’affaire, une plainte est déposée auprès des présumés jihadistes, qui sont à un jet de pierre du village et qui contrôlent tout.

La plainte est enregistrée, une convocation est adressée au maire. Il ne répond pas. Une seconde convocation, une troisième… Et là, les présumés jihadistes, qui rendent sur place justice, envoient une équipe d’hommes armés pour enlever le premier magistrat de la commune.

Son rapt se déroule dans une mosquée. Le voilà dans l’antre des maîtres des lieux. Deux heures après, ceux-ci rendent leur verdict. Soit il rembourse la somme de 1,9 millions de francs Cfa, soit il subit une épreuve douloureuse. Le maire rembourse  et il est libéré.

 MECQUE

Quatre Maliens meurent sur un chantier…

Quatre morts, tous des maliens, c’est le bilan d’un accident survenu le vendredi dernier à la Mecque, sur un chantier. L’accident est survenu au moment où les employés mettaient du béton. C’est alors qu’une grue a chuté. Ces ouvriers travaillent pour une société de construction pakistanaise. Des tractations sont en cours avec le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur en vue d’un éventuel dédommagement.

 GAO

L’inquiétude des femmes

Les femmes de Gao « inquiètes » de la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. Elles l’ont exprimé hier dimanche au cours d’une rencontre d’échange sur l’insécurité organisée par l’ONG ACCORD et la FENACOF. Les participantes sont venues des différentes communes du cercle de Gao. Elles ont formulé des recommandations en faveur de la paix. Il s’agit notamment du désarmement et la réinsertion des combattants des groupes armés et du retour de l’administration sur toute l’étendue du territoire.

DIRE

Pas de foire le mardi dernier

Pas de foire hebdomadaire à Diré ce mardi. . Suite à l’enlèvement le mardi dernier  d’un commerçant dans la localité, les commerces sont restés fermés. Selon des témoins, Les ravisseurs du commerçant l’ont forcé à monter à bord d’un véhicule 4×4, avant de se diriger vers une destination inconnue.

La Rédaction

Par L’Aube

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