17 janvier 2014 que les éléments de la brigade de recherches du Commissariat de Police du 7e Arrondissement ont mis la main sur Boubacar Traoré, ex soldat de l’armée de l’air, pour faux, usage de faux et escroquerie. Il se faisait passer pour un agent de la mairie de Sénou, pour vendre des parcelles à des personnes à vif prix, avec à l’appui des documents falsifiés.
Depuis un certain temps, des plaintes ne faisaient que pleuvoir dans les différents bureaux des brigades de recherches de Commissariats de police et gendarmeries. Ces plaintes faisaient état des mauvaises pratiques d’un homme, un certain Boubacar Traoré, né le 1 janvier 1973 à Bamako. Il était de la promotion 1994 de l’armée de l’air. Après sa radiation pour des actes malhonnêtes, il se spécialise en escroquerie et en faux et usage de faux. Sur la rive gauche, il a fait d’innombrables victimes. Comme stratégie, il proposait aux gens des parcelles à vendre à Sénou ou à Yirimadjo Gerni aux prix d’un million de nos francs. Au cas où il parvenait à avoir des clients, en complicité avec un agent de la Mairie de Sénou, il leur faisait des faux documents, en imitant les signatures et cachets des autorités communales.
Parmi ses victimes se trouvent même des hauts cadres de ce pays.
Après avoir acheté une parcelle avec l’escroc, un vieux se rendit à la Mairie de la Commune VI pour vérifier l’authenticité de son permis. Il s’est avéré que son papier n’était qu’une simple falsification. Ainsi, il a été mis à la disposition du Commissariat de Police du 7e Arrondissement par le Maire pour des enquêtes. Le dossier fut confié à la Brigade de Recherches qui désigna l’inspecteur de police, Bakary Timina Sanogo pour s’en charger. Après le Vieux, les limiers tentèrent le même jour d’arrêter l’escroc, mais échouèrent. C’est pourquoi ils ont changé de stratégie pour marcher sur l’objectif. Ainsi, le lendemain vendredi 17 janvier 2014, ils l’appréhendèrent au Quartier Mali, en Commune V du District de Bamako. Depuis l’annonce de son arrestation les plaintes ne font que pleuvoir contre lui à la police. Interrogé sur les faits, il a avoué facilement qu’il travaillait avec un agent de la Mairie qui lui remettait les faux documents. Il attend dans le violon du Commissariat de Police du 7e Arrondissement, la fin de l’enquête et son déferrement au parquet.
Il faut saluer la bravoure et le professionnalisme des éléments de la 7e Arrondissement et l’aide des populations qui a permis de dénouer cette affaire. .
Lassana