Ouverte le 17 janvier 2014, la première session extraordinaire de la 5è législature a  adopté hier par 124 voix pour  2 contre et 4 abstention, le  nouveau règlement intérieur de l’hémicycle. C’était lors d’une séance plénière qui s’est déroulée dans la salle Modibo Keita.

Après quelques jours de réflexions, les députés ont a adopté hier mardi 28 janvier, son projet de règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Le projet proposé par la  commission ad hoc de trois membres et présidée par l’élu de Teninkou, l’honorable Abdramane Niang, a été adopté par 124 voix favorables, 2 contres et 4 abstentions. Par rapport à l’ancien texte, cette commission a fait 14 amendements relatifs  à l’ouverture de la première séance de la législature,  la composition du bureau de l’Assemblée nationale, la précision des fonctions du président de l’Assemblée désormais  ordonnateur principal du budget de l’institution, l’organisation de la questure en un collège et surtout l’augmentation du nombre de députés requis pour former un groupe parlementaire. Ce nombre passe  de 5 à 10 députés. Une modification annoncée de longue date qui a suscité une vive réaction du député du parti Sadi, Oumar Mariko, qui a rappelé que lors de la précédente législature le groupe parlementaire était formé de 5 députés. Ce qui a  permis de rendre les partis visibles et aussi les citoyens de mieux suivre le travail parlementaire. Pour l’honorable Mariko, « une telle augmentation est faite pour confiner les partis politiques en les faisant porter une camisole de force ».

Youssouf Coulibaly

Nouveau critère pour la constitution d’un groupe parlementaire

Oumar Mariko dénonce un confinement des partis

Oumar Mariko avait fait des griefs contre l’amendement n°5 du projet de règlement intérieur relatif notamment au changement de la taille du groupe parlementaire lors de cette 5è législature.

Pour Oumar Mariko, lors de la précédente législature le groupe parlementaire était formé de 5 députés. Ce qui a  permis de rendre les partis visibles et aussi les citoyens de mieux suivre le travail parlementaire. Pour l’honorable Mariko, une telle augmentation est faite pour confiner les partis politiques en les faisant porter une camisole de force.

Y. C