Dans le but d’édifier l’opinion nationale sur la loi cadrant les secteurs de la communication et de la publicité adoptée par l’Assemblée nationale du Mali, une conférence de presse a eu lieu le 11 mars au siège de l’Agence DFA communication. Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication avait à ses côtés le président du GPAC, Amadou Moustapha Diop, le chef de PC opérationnel et non moins secrétaire général du GPAC, Sidy Danioko, d’anciens ministres de la communication et un parterre d’invités.
Le vote de la loi portant sur le régime général de la publicité, selon Amadou Moustapha Diop, président du GPAC, est le couronnement d’un long et exaltant cheminement concrétisé grâce à l’implication personnelle et déterminante du Ministre de l’Economie numérique et de la Communication. Cette décision, a-t-il ajouté, est d’autant plus opportune qu’elle survient dans une conjoncture économique nationale et internationale complexe.
Ainsi, les entreprises du GPAC sont désormais dotées d’un cadre juridique les mettant dans une position confortable face à leurs partenaires publics et privés et face aux acteurs venant d’autres horizons. « L’état en créant ce cadre nous invite à plus de créativité, d’organisation, de cohésion, de modernisation et de transformation des organisations et des pratiques. Le GPAC doit être un acteur dynamique, une entreprise citoyenne, une locomotive de la croissance socio-économique et un incubateur de talent pour les jeunes », a martelé Amadou Moustapha Diop.
En s’adressant à l’ensemble des membres du groupement, il dira que le maître mot devrait être désormais l’excellence. A l’en croire, le GPAC doit s’armer, s’organiser pour relever les défis de la digitalisation, de l’intelligence artificielle, de la connectivité et de la mondialisation.
A en croire le ministre de l’Economie numérique et de la communication, Arouna Modibo Touré, le secteur des agences de communication était confronté à des maux comme l’inexistence d’un cadre juridique, la concurrence déloyale, la perte des sources financières. Selon lui, l’organisation de ce secteur ne peut pas se faire sans les acteurs concernés. Aussi leur a-t-il demandé d’aller à présent vers le concret en appliquant cette loi et les textes juridiques.
Le GPAC s’engage à participer au processus de transformation de l’espace publicitaire en veillant au respect des règles déontologiques, éthiques et économiques. Il ne serait pas le relais de publicités mensongères de fake news, de messages de haine ou constituant une menace pour la cohésion sociale et les bonnes mœurs.
Aminata Koné, stagiaire
Le Challenger