Quatre éléphants seraient tués dans le Gourma. En 2012, 167 éléphants avaient été braconnés. La DNEF, l’Etat-major général des armées et Wild Fundation ont décidé d’y mettre le holà.

Bonne nouvelle pour les éléphants de Gourma estimés entre 308 et 368 sujets : un protocole tripartite a été signé vendredi entre la direction nationale des eaux et forêts, l’Etat-major général des armés et Wild Fundation (WF) au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Ce protocole découle de l’alerte lancée par WF sur le danger de la disparition des éléphants du Gourma.

Le ministre Mme Kéita Aïda M’Bo a salué la signature de ce protocole qui permettra  de venir à bout du braconnage et de restaurer de façon générale leur habitat. “Il a l’avantage de clarifier les rôles et responsabilités de chacune des parties qui doivent s’exercer dans un cadre synergique en vue d’une part d’appréhender les auteurs des tueries sauvages des éléphants et d’autre part de tarir les réseaux de trafic d’ivoire”, a indiqué le chef du département. Et de rappeler à la DNEF que la protection des éléphants du Gourma relève de sa mission régalienne.

“Pour l’accomplir à merveille, elle doit à cet égard s’adapter constamment aux différentes évolutions et réfléchir sur les meilleures stratégies pour une protection efficace des éléphants”, a instruit Mme Kéita.

Elle a invité les directions régionales des eaux et forêts de Mopti et Tombouctou et les cantonnements des eaux et forêts de Douentza et de Gourma Rharous à s’investir quotidiennement pour la protection des éléphants et la restauration de leur parcours.

La cérémonie a pris fin par le paraphe des documents de partenariat. Du côté de la DNEF, il a été signé par le directeur national, Mamadou Gakou, côté de l’armée par le général Didier Dackouo, et côté Wild Fundation par son administrateur.

D.