Personne n’en parle. Ni sa famille ni les autorités locales et pourtant il est mort poignardé. Un jeune accusé d’être homosexuel a été retrouvé mort courant semaine dernière, le 15 janvier. S’il est avéré qu’il a été poignardé dans la nuit et retrouvé mort le matin, aucune autre information n’a fuité sur son identité. Ni son nom, ni son âge ! Toute fois, l’identité de l’assassin n’est pas encore connue, ses motivations non plus. Beaucoup de spéculations avancent déjà que le jeune homme a été tué pour cause de sa silhouette efféminée.
Loin de la ville de Goundam, région de Tombouctou, à Bamako au moins trois jeunes accusés aussi de faits d’homosexualité ont été passés à Tabac au quartier Wolofobougou, en commune III. Ces derniers, a-t-on appris, avaient porté plainte contre leurs agresseurs qui sont aussi leurs camarades du quartier. La plainte déposée au niveau du Camp I n’a pas malheureusement eu de suite, les notabilités du quartier Wolofobougou dont le ‘‘chef du village’’ lui-même, avaient décidé de répondre des faits au camp I, en place et lieu des mis en cause qui avaient parmi eux un fonctionnaire de la police habitant du quartier. Ce dernier avait agi habillé en civil et les présumés homosexuels l’ayant reconnu ne voulaient pas abandonner l’affaire. D’où la plainte au camp I.
La Rédaction
Source: La Sirène