L’atelier de réorientation du programme conjoint d’appui à  la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-GIRE) s’est ouvert le mardi 26 juin 2018 à l’hôtel Mandé de Bamako.  Du  26 au 28 juin 2018, les acteurs du GIRE vont débattre des théories du changement pour une meilleure gestion des ressources en eaux.

Après deux ans et demi de mise en œuvre du Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en Eau, les acteurs dudit programme ont commandité une évaluation indépendante à mi-parcours du programme. Il s’agit de réorienter le PCA-GIRE afin de disposer d’un nouveau programme répondant au mieux aux besoins et réalités de l’ensemble des parties impliquées avec un accent mis sur les aspects politiques, institutionnels et techniques.

Durant 3 jours d’échanges, les acteurs du PCA-GIRE vont travailler sur les points suivants : identifier les objectifs du PCA-GIRE à l’horizon 2020 sur la base des résultats de l’évaluation à mi-parcours et des besoins et réalités des acteurs de la GIRE au Mali et en Guinée ; échanger pour identifier les résultats intermédiaires du programme ; identifier les activités pertinentes sur la base des résultats ; montrer les liens de causalité  et examiner les hypothèses.

Comme souligné par le représentant de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à l’occasion de l’ouverture de l’atelier, les acteurs du GIRE vont devoir approfondir les théories du changement, un changement qui passe par la base pour des résultats efficients dans  les planifications  pour une meilleure gestion des ressources en eaux.

Quant au conseiller technique du ministère de l’Energie et de l’Eau, Navon Cissé, il a rappelé toute l’importance  des ressources  en eaux dans le développement et la croissance humaine et économique du pays. Avant d’ajouter l’engagement de son département dans cette dynamique de réorientation du PCA-GIRE.

Une volonté affichée par les activités de la direction nationale de l’hydraulique, représentée par la coordinatrice du PCA-GIRE, Cissé Niuma Coulibaly qui d’ailleurs n’a pas manqué de souligner la pertinence de l’atelier et invité les participants à des débats constructifs en faveur du programme.

La rédaction