incapable de résoudre la crise scolaire, il invente un concept d’ enseignants volontaires qui échoue et au finish, il y a l’improbable cours à distance dont la première faille est qu’il se passe sans élèves arabisants . Des actes qui fortement émaillé l’an I du premier ministre BouBou Cissé à la primature.
Entre suspicion et indignation, l’hypothèse de la reconduction de Dr Boubou Cissé à la primature fait déjà grincer des dents. La tache et la charge semblent lourdes pour Boubou Cissé après 365 jours passés à la tete de l’exécutif malien.
Pour redresser la barre , il faudrait peut-etre un grand commis de l’Etat surtout en cette période critique que notre pays traverse (insécurité, cherté de la vie, crise financière, Covid 19) Avec Boubou cissé, le bout du tunnel semble donc loin. Des failles qui font dire à certains qu’il serait difficile sion impossible dans ces conditions de le confirmer chef de gouvernement.
Nommé à la tete du gouvernement à la faveur de l’accord politique de gouvernance pour restaurer l’autorité de l’Etat, un an après, il n’a pu qu’ajouter une autre couche à la crise malienne, notamment celle scolaire. Pour résoudre la crise scolaire avec les syndicats grévistes, le chef de l’exécutif a gaspillé le peu de confiance en tentant de recruter des volontaires pour une durée de mois.
Mépris des enseignants
Pour le porte parole des syndicats des enseignants signataires Adama Fomba , les enseignants n’ont pas perçu leur salaires des mois de février et de mars dans plusieurs localités. En clair, il regrette que les autorités n’aient pu trouver les 50 milliards de F CFA que les enseignants grévistes réclament. Mais contre toute attente elles ont débloqué 500 milliards de fcfa pour la pandémie du Covid 19 la frustration de trop.
Et à M Fomba de préciser que le premier ministre est en train “de violer toutes les lois de la République y compris les lois de la grève pour geler les salaires des enseignants de Bamako” très remonté contre le PM, le syndicaliste rappelle que “La République n’appartient à personne et que les textes de la République sont pour tous”
une prolongation de la crise scolaire? de l’avis des responsables syndicaux, c’est une question de droit: “on n’a pas compris comment un fils d’enseignant se donne le droit de vilipender les enseignants du Mali
Alors qu’une importante frange des enseignants attend avec impatience ‘etre payés, leur collégues, particulièrement ceux de la commune I, dont la majeur partie milite au Snec, et de la commune V ont perçu leurs salaires sans difficulté.
Fatoumata Traoré
Le Focus