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Garibou Fama

malades mentaux fous amaldem handicape mendiants pauvresQuand on était gosse, nous avons tous fait l’école coranique, le but était de nous permettre de connaître quelques sourates pour au moins savoir prier. Mais il y avait une grande différence entre nous et les garibou ; ces enfants qui sont partout à la recherche du pain quotidien, parce que c’est dont il s’agissait avant tout. Mais de nos jours, les Garibou ne veulent plus le reste des plats, ils ne veulent pas non plus de céréales ou d’anciens habits.

Mais de l’argent, sans argent ils ne font plus de bénédictions. C’est pourquoi les jetons se font rares, c’est entre les Garibou et les policiers. Parce que les policiers aussi prennent toutes sortes d’argent de 100 Fcfa à… Pour ce qui est de notre grand Garibou, il n’a pas gommé le comportement d’un de ses bienfaiteurs.

Notre Garibou se plaint de son bienfaiteur en ces termes : – Monsieur, il y a deux ans de cela, vous me donniez 1000Fcfa. L’an passé, vous m’avez donné 500Fcfa et cette année 300Fcfa. Dites-moi, ce changement est dû à quoi ?

Le bienfaiteur répond : – Bah, il y a deux ans, j’étais célibataire. Je me suis marié l’année dernière et cette année, ma femme m’a fait un formidable bébé.

Le mendiant réplique : -Ah bon, donc vous osez prendre mon argent pour nourrir votre famille ?

Garibou et Talibé
Le Mali a de tout le temps été un pays de religion ; l’islam est au Mali il y a des siècles. Plusieurs faits et gestes l’illustrent à souhait. C’est pourquoi au cours d’un échange avec un confrère, nous avons disserté sur deux mots : Garibou et Talibé. Deux mots dont l’usage n’est pas bien compris mais qui souvent veulent dire la même chose pour le commun des mortels, alors que tel n’est pas le cas. Pour mon interlocuteur, «Il n’y a qu’un seul talibé au Mali : c’est Sidi Sosso Diarra l’ancien Végal.

Et il y a 3 chérifs : Ousmane Chérif Madani Haïdara, Boullé Haïdara Nioro, et lui-même».  Comme on se croyait Talibé, il m’a demandé de laisser le mot Talibé.  «Un jour quand tu vois le végal, dis lui talibé, il va te dire que c’est moi». C’est en ce moment que nous avons dit que nous sommes des Garibou alors. Il dit de faire la différence entre Talibé et Garibou. Tabilé est proche du Coran, alors que Garibou c’est monsieur tout le monde en quête de sa pitance.

Après notre test, voici les notes et ses explications. «Je testais ma capacité religieuse, t’as 20/20 à propos de talibé et 10/20 au sujet de garibou. Tu sais, la réalité est que Talibé est un apprenti, un élève. Celui qui apprend le Coran. Alors que  Garibou est un étranger, dala guéribou est une déformation linguistique d’un mot arabe qui veut dire l’étranger de Dieu est là». Nous avons continué notre échange, mais le test a changé de camp.

Pot de départ
Le ministre des Mines, M. Cheickna Seydi Ahamadi Diawara a offert ce vendredi 18 mars 2016 un pot à l’occasion du départ pour la Commission de la Cédéao du Secrétaire général du Département Mamadou Traoré.

Le ministre a salué en celui qu’il appelle affectueusement son camarade de promotion et son cadet un cadre compétent et disponible qui saura sans doute relever les nombreux défis de ses nouvelles missions au sein de l’organisation communautaire. Il n’a pas manqué de lui prodiguer conseils avisés et informations utiles pour ses nouvelles charges. Il lui a enfin offert un cadeau symbolique en lui souhaitant chance et succès.

À son tour, le Secrétaire général sortant a salué l’esprit d’équipe et la qualité de la collaboration qui lui ont été utiles durant son passage au sein du Département des mines. Il a souhaité que le Département, sous la haute conduite du ministre Diawara,  puisse réaliser progressivement les ambitions des autorités dans le secteur. En effet, notre pays est le troisième plus grand producteur d’or de l’Afrique avec un important potentiel de diversification.

Particulièrement, le potentiel pétrolier attire également beaucoup d’intérêt. En effet, M. Traoré qui remplace notre compatriote Dr. Ibrahim Bocar Bah sera chargé à Abuja de superviser la Direction de la surveillance multilatérale, la Direction des études et statistiques, le Programme de développement communautaire et l’Unité d’analyse des politiques économiques.

En bref, il sera responsable de la planification, de la coordination et du suivi des programmes portant sur le développement économique, la coopération monétaire, la surveillance multilatérale de la convergence et la performance des politiques macroéconomique ainsi que du développement des stratégiques régionales.

155 projets
155 projets ont déjà été réalisés au Mali par la Minusma, pour un montant de plus de 3 milliards de Fcfa. Une centaine d’autres projets sont prévus en 2016. Ces projets à impact rapide financés par la Minusma et mis en œuvre par les partenaires locaux bénéficient directement aux communautés dans de nombreuses localités au Mali.

Plusieurs actions de rénovation, réhabilitation et construction ont été citées parmi les 155 projets, certains ont même été réalisés à Bamako, comme les commissariats de police, les postes et les directions nationales de police et gendarmerie qui ont bénéficié de certains travaux.

À travers son unité Environnement et Culture, la Minusma a appuyé la Direction nationale du patrimoine culturel (DNPC) du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, à établir des mesures de sauvegarde pour le site archéologique de Saneye, situé à 6 kilomètres de la ville de Gao.

Source: Le Reporter

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