Partout au Mali c’est la paralysie à l’école mais certains tentent de chercher leur pain quotidien au nom de cette même école comme si nous sommes dans deux mondes différents avec des réalités différentes.

Exploiter les morts pour nourrir les vivants et se nourrir, telle semble être la nouvelle règle d’or pour les loups qui n’hésitent pas scruter tous les horizons à la quête de proie faciles sans effort ni peine. Mais voilà que le bon sens et de raisonnement logique et cohérent leur ont fait défaut.
Pourtant, ils n’ont pas seulement été dans l’école de cette sagesse malienne qui affirmait qu’ »il faut savoir mentir ou apprendre à bien mentir » mais quand en plein jour, on jure sur tout ce qui est cher qu’il fait nuit, les gens respectueux vont croiser les bras et se taire.
Ainsi, dans la 7e région administrative du Mali, a eu lieu une compétition d’athlétisme entre les différentes écoles. Elle a été organisée le mardi 30 avril 2019 par les ambassadeurs de la paix.
Son objectif est de faire revivre l’athlétisme dans la région à travers les écoles. Le président de la ligue régionale d’athlétisme a demandé l’accompagnement de l’Etat pour insuffler une nouvelle dynamique à l’athlétisme.
Mais les observateurs s’interrogent sur l’attitude de ces soi-disant ambassadeurs de la paix qui ignorent que le fondement de la paix c’est d’abord et avant tout l’éducation à travers l’école.
Selon eux, au lieu d’organiser des jeux sportifs entre les différentes écoles de la région qui sont fermées depuis des mois, il faut trouver une solution locale au problème de l’école dans la région.
Ils ajoutent qu’il ne sert à rien de regrouper des enfants et les faits courir sous prétexte que ce sont des élèves alors que tout le monde sait que c’est le contraire. Les parents et responsables qui étaient à l’assistance savent eux aussi qu’il y a des mois sans écoles et que les enfants en compétition sont pour la plupart tout sauf élèves.
Une question se pose : nous sommes en train d’encourager à ciel ouvert des pratiques mensongères grotesques ? Les éminents intellectuels du Mali sont interpellés à se prononcer sur la question.

B. M

 LE POINT DU MALI