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Gabon : le général Brice Oligui Nguema promet des institutions «plus démocratiques»

Nommé «président de la transition», le militaire a donné des gages ce vendredi 1er septembre dans un discours devant le corps diplomatique retransmis à la télévision. Il n’a toutefois pas fixé de durée à son intérim.

Pour l’instant, ce sont des mots, mais qui se veulent rassurants. Le général Brice Oligui Nguema, qui a dirigé le putsch militaire au Gabon mercredi, a promis ce vendredi 1er septembre de «réorganiser» les institutions dans un sens «plus démocratique» et plus respectueux «des droits humains», dans un discours devant le corps diplomatique retransmis à la télévision.

«La dissolution des institutions» décrétée lors du coup d’Etat, «est temporaire» et «il s’agit de les réorganiser afin d’en faire des outils plus démocratiques et plus en phase avec les normes internationales en matière de respect des droits humains, des libertés fondamentales, de la démocratie et de l’Etat de droit mais aussi de la lutte contre la corruption qui est devenue monnaie courante dans notre pays», a-t-il déclaré.

«Ne confondons pas vitesse et précipitation»

Mais il n’a pas fixé de durée pour la «transition» pour laquelle il va prêter serment en tant que président lundi à Libreville.

Dans un autre discours devant les représentants de la société civile, il a également promis une nouvelle «Constitution qui va dans le sens des aspirations du peuple gabonais resté trop longtemps dans la souffrance» et «un nouveau code électoral», en ajoutant toutefois : «compte tenu du contexte, ne confondons pas vitesse et précipitation, qui va lentement, va sûrement».

liberation

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