Visiblement,l’on ne retiendra du séjour du despote Ali Bongo à l’ONU que les selfies qu’il a souvent obtenu au prix du marchandage et de l’intrusion forcée dans les conversations où il n’a jamais été convié.

Le refus catégorique de Donald Trump de ne pas l’inviter à son diner de travail la veille devait déjà l’alerter sur la suite des événements qui l’attendaient.

Au moment de venir prononcer son discours,il a été ébahi de constater que la salle s’est vidée.Ne sont restés que quelques curieux qui voulaient découvrir d’eux meme cette personnalité aussi floue qu’ambiguë qui s’impose à la tete du Gabon.

Qui devait venir perdre son temps à écouter Ali Bongo se proclamer démocrate quand toute la planète entière sait de lui qu’il est “un apprenti dictateur” qui a massacré le peuple gabonais et à triché aux elections?

Qui devait s’ennuyer d’écouter Ali Bongo parler de son faux dialogue et de son gouvernement moribond qui ne produit que des fous comme BBM ?

Qui ignore le veritable CV d’Ali Bongo largement relayé?

Le pauvre est descendu de la tribune tete baissée et toute honte bue tellement il voulait convaincre Trump ,Macron et les autres puissances présentes de lui accorder encore un sursis.

C’est certainement ce dernier signe de la fin qui a convaincu finalement son frère Christian Bongo encore hesitant de quitter rapidement les choses en démissionnant du PDG.

Jean Boniface Asselé viendra certainement encore parler d’un “acte suicidaire” comme à l’époque avec Leon Paul Ngoulakia.

Ce n’est plus seulement le parti qui prend de l’eau mais la famille.

C’est le temps!

Pierre Ntoum.

Source : Autre Presse