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G5 Sahel: Macron à Bamako dimanche pour soutenir le démarrage de la force conjointe

Le président français Emmanuel Macron se rend dimanche à Bamako au sommet du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) où il annoncera un effort de la France pour soutenir la force conjointe des cinq pays contre le terrorisme, a indiqué l’Elysée jeudi.

Emmanuel Macron president francais

Ces cinq pays avaient décidé dans un premier sommet en février le principe de la création d’une force transfrontalière de l’ordre de 5.000 hommes qui a depuis reçu plusieurs soutiens internationaux dont celui de l’Union africaine, de l’Union européenne qui a promis de débloquer 50 millions d’euros, et cette semaine des Nations Unies.

 « Le sommet du 2 juillet marquera une nouvelle étape avec le lancement effectif de cette force conjointe, qui pourra poursuivre les groupes terroristes de l’autre côté des frontières », a souligné l’Elysée.

Cette force s’ajoutera dans la région à la force française Barkhane et à la mission de l’ONU au Mali (Minusma).

 « Pour ce coup d’envoi, la force Barkhane va amplifier son soutien, aider à installer des centres de commandement et systématiser les opérations coup de poing », a précisé la présidence française.

Emmanuel Macron annoncera dimanche les modalités exactes de ce soutien, qui consistera surtout en équipements, mais pas en troupes supplémentaires pour Barkhane, selon l’Elysée.

La force Barkhane accompagnera la future force régionale « dans la durée » jusqu’à ce que « la situation soit pacifiée », a précisé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, dans une interview au journal Le Monde daté de jeudi.

 Si les 50 millions d’euros promis par l’UE peuvent permettre d’amorcer le financement, la France espère déclencher « une dynamique internationale » pour « élargir le champ des soutiens ». Elle compte notamment sur l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, et espère aussi un « soutien concret » des Etats-Unis.

« Nous ferons ce qu’il faut pour que cette force soit opérationnelle sur le terrain vers le début de l’automne. A ce moment-là, nous pourrons concrétiser les financements européens et vers la fin d’année ou le début de l’an prochain nous souhaitons que d’autres puissent intervenir », ajoute Paris, rappelant que se tiendra bientôt une réunion entre les contributeurs européens potentiels.

 Autre priorité française: la redynamisation de l’accord de paix malien conclu en 2015 à Alger, qui « a tendance à s’enliser », en impliquant les autres Etats du G5 Sahel dans le suivi de sa mise en oeuvre.

Le président français a contacté mercredi son homologue algérien « pour lui soumettre des propositions concrètes pour relancer cet accord », a indiqué l’Elysée, en évoquant notamment « le déploiement de patrouilles mixtes à Kidal », dans le nord du Mali.

 Les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui avaient mis la main sur le nord du Mali en 2012 en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières.

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