Le samedi 8 avril, le Front Uni pour la Sauvegarde de l’Intégrité du Mali (FUSI-Mali) dans sa tradition a organisé une rupture collective de jeûne couplée avec la lecture du saint Coran dans ses locaux sis à Missabougou. L’évènement a regroupé la présence du président du FUSI-Mali, Tiémoko Goïta, entouré des membres de son bureau et de nombreux fidèles musulmans.
Le Ramadan, mois de solidarité, de partage, d’entraide et de pardon. C’est fort de cela que le FUSI- Mali a initié une rupture collective de jeûne à l’endroit des fidèles musulmans, de ses militants et sympathisants qui ont répondu massivement à l’invitation. Une cérémonie couplée avec la lecture du saint Coran pour que la paix revienne dans notre pays, au 17ème jour du mois béni de ramadan, la date anniversaire de la bataille de l’imam Aly Badra.
D’entrée de jeu, le vice-président du FUSI- Mali, Amadou Daou, a indiqué que cette rupture collective de jeûne est une tradition au niveau de leur front depuis l’acquisition d’un siège sous le leadership de leur président. Selon lui, le Ramadan est le moment du pardon. CE qui lui fera dire que FUSI-Mali profite de cette occasion pour inviter ses partenaires stratégiques, les imams et ses membres pour s’imprégner de la situation du pays et faire des bénédictions pour la paix et la stabilité du pays.
« Nous avons compris depuis un certain temps que les malentendus qui sont entre nous peuvent être surmontés, car nous sommes tous des Maliens. Et ce sont des maliens qui sont en train de mourir chaque jour. Pour mettre fin à cette situation on a envisagé de nous retrouver autour du saint Coran pour prier et demander aux uns et aux autres de se pardonner et se donner la main pour que les autres comprennent qu’on peut résoudre nos problèmes entre maliens » a-t-il martelé.
Cette activité, dira-t-il se tient à un moment particulier avec un grand changement positif marqué par la montée en puissance des Fama. De ce fait, que le peuple malien doit soutenir les autorités dans leur combat pour ramener rapidement la paix. « Il n’y a pas de développement sans la paix et pour retrouver cette paix il faut qu’on soutienne la transition » a affirmé M. Daou.
En outre, le vice-président du FUSI-Mali a indiqué que de tels moments servent aussi à penser aux déplacés qui doivent retourner dans leurs localités respectives. « Il y a certains villages dévastés, mais grâce à la montée en puissance des Fama ils furent libérés. Les populations de ces villages se sont déplacées. Maintenant elles veulent revenir s’installer, pendant qu’elles sont parties sans rien laisser. C’est pourquoi l’Etat doit mettre en place un programme d’urgence pour leur accompagnement» a-t-il suggéré.
De son côté, Allaye Ali Dicko membre du FUSI-Mali a demandé aux Maliens à faire preuve de la solidarité et de la cohésion sociale en ce mois béni de ramadan. « Un bon musulman c’est celui qui est patriote, un patriote c’est celui qui aime son pays, celui qui aime son pays prie pour sa patrie, sa famille, ses frères et ses sœurs » a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que le Mali est en train d’aller vers la solution à ses problèmes grâce aux autorités de la transition.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut