Malgré la désolidarisation de la Fédération nationale des associations de santé communautaire (Fénascom) et la demande de trêve aux syndicats du nouveau Premier ministre, le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la Famille (SNS-AS-PF) reste déterminé dans leur lutte. Il exige, pour mettre fin à la grève illimitée, un consensus issu de la table de négociation entre lui et le gouvernement.
En grève illimitée depuis plus d’un mois, le Syndicat des agents de la santé n’est pas prêt à reprendre le travail sans compromis entre lui et le gouvernement. Cette situation qui ne cesse d’agacer les populations semble atteint son paroxysme après les échecs des négociations entre les émissaires du gouvernement et du syndicat de la santé.
Pour mettre fin à la souffrance des populations, qui n’a que trop durer, la Fédération nationale des associations de santé communautaire (Fénascom), dans un communiqué, s’est désolidarisée de la grève illimitée du SNS-AS-PF invitant ses affiliés (les Associations de santé communautaire (Asaco) et les mutuelles de santé) à la reprise immédiate des services dans leurs centres de santé. Une réaction très mal perçu par le SNS-AS-PF. Cet appel de la Fénascom est « une entrave à la liberté syndicale et nous allons répliquer dans ce sens », a rétorqué le secrétaire général du SNS-AS-PF, Pr Mamady Kané.
Pr Kané a aussi assuré de l’engagement du SNS-AS-PF à aller jusqu’au bout de sa lutte. Il écarte dans la gestion de cette crise la possibilité de trêve. « Nous avons été clairs, il n’y aura pas de trêve, sans un consensus », a-t-il exigé.
Y. C
Source: l’indicateur du renouveau