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Front scolaire: le SNEC renonce à son mot d’ordre de grève

La grève de 48 heures du SNEC (syndicat national de l’éducation et de la culture) prévue pour ce 16 février et jour suivant n’aura pas finalement lieu. C’est ce qui ressort des propos de son secrétaire général, Maouloud Ben KATTRA, hier mercredi, à la Bourse du travail, lors d’une conférence de presse. De ses propos, il ressort qu’à l’issue des négociations entamées avec le gouvernement au tour des 9 points de revendication, le SNEC a obtenu une entière satisfaction sur 6 points alors que les 3 autres ont fait l’objet d’accord partiel.

Maouloud Ben Kattra untm

L’objectif de cette conférence de presse était de donner des explications sur les points relatifs au préavis de grève lancé par le syndicat pour les 16 et 17 février 2017.
Dans son exposé liminaire, Maouloud Ben KATTRA a indiqué que le mardi 14 février 2017 se sont tenus, dans la salle de conférence du ministère de l’Éducation nationale, les travaux de la commission de conciliation mise en place par le ministre du Travail et de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions, suite au dépôt d’un préavis de grève par le SNEC le 2 février 2017.
Il a fait savoir que le préavis de grève de son syndicat datait du 2 février 2017 et comportait 9 points de revendication.
Selon le conférencier, le SNEC exigeait : l’intégration du quota réservé aux enseignants des écoles communautaires (ECOM), des CED, CIES, CDPE et CAFé pendant l’année scolaire 2015-2016 ; l’intégration 1500 enseignants des ECOM, CED, CIES, CDPE et CAFé, conformément au point 3 de la plateforme de revendications du BEN/SNEC signée le 21 décembre 2016 avant la fin du mois de mai 2017 ; le reclassement des enseignants des écoles communautaires intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales en fonction de leur ancienneté ; l’octroi de titre de maîtres principaux aux enseignants des écoles communautaires intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales ayant réussi avec succès le test pédagogique. Les responsables du SNEC demandaient également de procéder dorénavant à la vérification de l’ensemble des listes des enseignants des ECOM, CED, CIES, CDPE et CAFé non intégrés présents sur le terrain avec la participation des représentants syndicaux ; la signature de l’arrêt de titularisation des enseignants des écoles communautaires intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales ayant réussi avec succès le test pédagogique ; la signature de l’arrêt d’avancement des CT12 d’ici à la fin février 2017.
Le rejet de la décision du département de l’Éducation relative aux soi-disant enseignants communautaires frappés par la limite d’âge ; la convocation de la commission nationale d’intégration des ECOM, CED, CIES, CDPE et CAFé au plus tard le 1er septembre de chaque année figuraient également sur la longue liste de revendications déposées par le SNEC sur la table du ministre du Travail, nous a indiqué le conférencier.
À l’issue des travaux de la commission, 6 points on fait l’objet d’accord total entre les deux parties.
Sur les trois autres points, à savoir : l’intégration 1500 enseignants des ECOM, CED, CIES, CDPE et CAFé, conformément au point 3 de la plateforme de revendications du BEN/SNEC signé le 21 décembre 2016 avant la fin du mois de mai 2017 ; le reclassement des enseignants des écoles communautaires intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales en fonction de leur ancienneté, le syndicat a pu arracher du gouvernement des accords partiels.
Au regard de ces avancés, le bureau national du SNEC a donc décidé, selon Maouloud Ben KATTRA de sursoir à sa menace de grève de 48 heures à compter de ce 16 février 2017.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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