Les autorités de la transition du Burkina Faso ont dénoncé, le mardi 28 février dernier, l’ « accord d’assistance militaire » signé en 1961 avec la France. Cela, quelques semaines après avoir obtenu le retrait de la force française « Sabre » de ce pays en proie à des violences djihadistes.
Le Burkina Faso a dénoncé, le 28 février dernier, l’accord d’assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961 entre la République de Haute Volta et la République française. C’était dans un courrier du ministère burkinabè des Affaires Étrangères adressé à Paris dont nous avons pu nous procurer une copie.
En effet, ledit accord d’assistance militaire technique dénoncé, a été conclu à Paris le 24 avril 1961 entre la République de Haute Volta et la République française, nous indique le courriel.
En effet, les autorités burkinabè donnent le délai d’un mois à l’armée française pour quitter définitivement le territoire national du Faso. « Le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso informe également la partie française que la présente dénonciation prend effet dans un délai d’un (01) mois suivant sa réception et lui saurait gré des dispositions diligentes qu’elle voudrait bien faire prendre en vue du départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè », selon le courriel.
Faut-il rappeler que le 18 janvier, les autorités de Ouagadougou avaient acté le départ, dans un délai d’un mois, de la force française Sabre au Burkina Faso ainsi que celui de l’ambassadeur de France, Luc Hallade. Le 19 février dernier, l’armée burkinabè avait annoncé la fin des opérations Sabre sur son territoire, après une cérémonie solennelle de descente de drapeaux dans l’enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboinsin en périphérie de Ouagadougou, où était stationné le contingent de 400 forces spéciales.
Ibrahim Djitteye
Source: LE PAYS