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Franc CFA: Kémi Séba recadre l’ancien premier ministre béninois Lionel Zinsou

Le 28 septembre dernier, l’activiste panafricain Kémi Seba était face à l’ex-Premier ministre béninois Lionel Zinsou, lors d’un débat contradictoire sur le franc cfa.

Kemi Seba

Dans un style pédagogique qu’on lui connait, Lionel Zinsou, homme très proche de l’actuel président français Emmanuel Macron, a dans son raisonnement encore une fois, fustigé la polémique autour du franc cfa qui défraie la chronique en Afrique. Un raisonnement démonté point par point par l’activiste Kemi Seba.

Pour Lionel Zinsou, le franc cfa, mécanisme le plus puissant d’intégration, ne pose absolument aucun problème de souveraineté aux Etats francophones d’Afrique. « De mon point de vue d’économiste, le franc cfa ne pose aucun problème de souveraineté. Il se trouve qu’il reste des éléments de folklore qui n’ont aucune importance économique mais qui sont en train de prendre une importance politique par exemple la gestion microscopique d’une partie des réserves de change dans un compte d’opération au trésor public français. Ce compte ne sert à rien », a déclaré Lionel Zinsou.

La réplique de Kémi Séba, le leader du Front Anti-CFA  ne s’est pas faite attendre : « est-ce que vous avez déjà vu à l’intérieur de la banque de France le gouverneur de la banque centrale des États de l’Afrique de  l’ouest avoir un droit de véto ? Quand il n’y a aura plus de représentants français dans nos banques africaines, on pourra parler un peu plus de souveraineté…  Si le franc cfa n’était pas quelque chose à laquelle les autorités françaises tenaient, on n’entendrait plus parler de 60 ans après les indépendances ».

Pour l’ancien premier ministre béninois, la question du franc cfa n’intéresse pas les acteurs du système économique des pays francophones d’Afrique mais plutôt une frange de personnes qui ont des visées politiques. A ce titre, Lionel Zinsou a demandé à Kémi Séba dont les interventions sont chaque fois ovationnées par le public, de se présenter aux élections. Ce dernier répond : « Ma première élection, c’est celle du peuple. Je ne cherche pas à me servir du pouvoir, je cherche à servir le peuple et je le sers dans la société civile ».

 

Source: afrikmag

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