Certes la sauvegarde de l’intégrité territoriale et de l’intérêt du peuple malien est un combat légal et légitime, mais les conditions de vie des communautés sont aussi une réalité à ne pas négliger. Déjà les conséquences des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA portent un coup énorme aux dépenses quotidiennes des familles et nombreux sont les chefs de familles travaillant sur les chantiers qui sont à la maison à cause de la flambée du prix du ciment.
Le panier de la ménagère se creuse de jour en jour. Ce ne sont pas les ménagères qui diront le contraire. Les promoteurs des quincailleries ne savent plus à quel saint se vouer. Nombreuses sont les entreprises qui sont menacées de mettre la clé sous le paillasson. Au niveau du Gouvernement, le mot d’ordre est très clair : « ça ne va pas, il faut réduire toutes les dépenses. Pour le moment, la seule priorité des priorités est le salaire des fonctionnaires ».
Plusieurs entreprises partenaires de l’Etat ont été, tout simplement invités à suspendre la collaboration. Comment celles-ci vont faire ? La question mérite quand même d’être posée !
Il est important que les autorités en charge de la Transition trouvent les voies et moyens afin que les sanctions puissent être levées pour le grand bonheur du peuple malien. Faut-il le rappeler, lors de (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON