L’atelier de validation de l’étude sur l’identification des filières de formation et d’insertion dans le district de Bamako s’est ouvert, hier, à la mairie du district de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le maire du district, Adama Sangaré. Elle s’est déroulée en présence du gouverneur du district de Bamako, Hady Traoré, du coordinateur du Projet de développement des compétences et emplois des jeunes (PROCEJ), Idrissa Ballo, ainsi que des maires et des chefs de services et de structures intervenant dans le domaine de la formation professionnelle pour l’emploi. Pendant deux jours, les participants seront informés sur les opportunités d’insertion et de création d’emplois existant dans le district de Bamako, ainsi que les filières dans lesquelles les jeunes pourront être formés.

Le coordinateur du projet a expliqué que l’atelier visant une prise en main du dispositif par les différents acteurs, les travaux permettront de sensibiliser et d’informer les acteurs sur le projet. Ces travaux seront tout d’abord axés sur une stratégie participative de l’ensemble des acteurs que sont les collectivités territoriales, les services de l’État, le secteur privé. Sur ce point, Idrissa Ballo a précisé que les principaux acteurs sont les jeunes. La deuxième stratégie est axée sur la décentralisation et la déconcentration. Le projet en question est mis en œuvre au niveau local et régional.
Évoquant l’étude réalisée, il a annoncé qu’après sa validation, le projet lancera un processus de recrutement et de formation des jeunes déscolarisés ou non scolarisé afin de les engager dans des activités génératrices de revenus.
Pour le maire de la capitale, la lutte contre le chômage et la pauvreté ne saurait être gagnée sans une synergie d’actions entre l’État à travers ses services techniques, les collectivités territoriales auxquelles les compétences en matière de formation professionnelles ont été transférées et les partenaires financiers. Adama Sangaré estime que le PROCEJ s’inscrit dans le cadre de cette lutte et vise à améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité des jeunes au Mali.
C’est dans le souci de gagner cette lutte que la mairie du district, avec Swisscontact, a crée un cadre régional de gestion partenariale pour la formation professionnelle pour l’emploi (CRGP/FPE), a expliqué Adama Sangaré. L’édile a, invité tous les acteurs intervenant dans le domaine de la formation professionnelle à se joindre à ce cadre régional.
F. NAPHO

source : Essor