C’est à l’issue d’une cérémonie simple mais riche en émotion que les étudiants de la 1re promotion de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ-Lille) ont reçu leurs diplômes de fin de formation jeudi dernier. Le cursus a duré deux ans en alternance. Des professeurs nationaux et français ont encadré les journalistes.
Pour le 2e vice-président de la Maison de la presse, Alexis Kalambry, la faitière est satisfaite d’une telle initiative et reste attentive à la formation des autres secteurs de la profession. Il a salué l’appui du département de l’Emploi à travers ses services Apej et Fafpa.
La représentante de l’ESJ-Lille, Silvy Larrière fera d’abord la genèse du projet qui a été imaginé depuis 4 ans. Avant de reconnaître qu’il a mis du temps à voir le jour à cause de la crise qu’a traversée le pays. Ainsi, expliquera-t-elle, sur 14 projets de mémoire de fin d’études qui ont été présentés, 13 ont été validés.
“La formation est terminée mais vous devrez garder un minimum d’humilité”, a-t-elle conseillé aux journalistes formés. Et d’inviter les désormais ex-pensionnaires de l’ESJ-Lille de jouer un rôle des journalistes dans la sortie de crise et dans la période de réconciliation nationale.
Pour la réussite d’une telle formation, l’ambassade de France au Mali a joué un rôle important, c’est pourquoi, elle s’est réjouie de voir sa concrétisation. Car, expliquera l’ambassade, malgré les péripéties, les formations ont pu se tenir.
Très comblé par la qualité de la formation, le secrétaire général du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, fera remarquer que par le passé les études des journalistes maliens ont été financées par la Coopération française. “Pour nous cette voie qui vient d’être tracée est la meilleure pour la presse. C’est pourquoi nous renouvelons notre engagement dans l’aboutissement de ce projet de formation”, a-t-il lancé.
Attentif au souhait de pérennisation de cette formation et du choix porté sur lui comme parrain de la promotion, le ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby, dira que c’est important de financer cette action. Du coup, il a engagé le DG du Fafpa pour la poursuite du reste de la formation notamment en presse écrite.
Formateurs, entreprises de presse et lauréats ont salué la portée de cette formation en alternance, car les besoins d’apprendre sont énormes dans la presse nationale. Pour aboutir à un tel résultat, c’est un budget estimé à 100 millions de FCFA qui a été engagé.
A. M. C.
Source: L’Indicateur du Renouveau
