Cette deuxième session des journées techniques du diplôme DECOFI a réuni les stagiaires des étudiants des différents pays de l’UEMOA. Si certains ont effectué le déplacement, d’autres au contraire suivent en ligne. C’est le cas de la Cote d’Ivoire, du Niger et du Burkina Faso.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de cette deuxième session, le représentant du ministre l’Economie et des Finances, Soyidou Diaby, a exprimé le soutien de l’Etat du Mali aux experts comptables. « L’Etat du Mali témoigne par ma voix son engagement à accompagner la profession comptable pour le bon déroulement de ces journées », a-t-il laissé entendre.
L’objectif de ces journées, selon le représentant du ministre de l’Economie, est de préparer les experts comptables stagiaires, après trois ans de formation professionnelle, à aborder les épreuves de l’examen final de DECOFI en vue de son obtention.
En outre, il s’agit pour ces journées techniques de réfléchir sur les valeurs de la profession de comptable, les standards internationaux dans le cadre de missions d’audit, l’expertise comptable et l’évolution de la profession comptable dans l’espace UEMOA ainsi que le respect des normes des comportements professionnels, souligne Soyidou Diaby.
Pendant ces journées, les participants suivront des communications 2 sur la rédaction de notices de mémoire et les entreprises en difficulté, notamment les techniques de détection et d’analyse, la continuité d’exploitation et la procédure d’alerte, indique le commissaire.
Pour M. Diaby, la profession comptable occupe une place de premier plan dans le développement de l’économie nationale. Car, explique-t-il, elle garantit la qualité de l’information financière pour le programme économique de développement inclusif initié dans les Etats et surtout pour la prise des décisions pour tout investisseur.
L’organisation de ces journées techniques, affirme M. Diaby, est une occasion de montrer aux stagiaires des sujets brûlants vécus au cœur de la profession. Aussi, elles les préparent au plan pratique à boucler le cursus de la formation de l’expert-comptable sanctionnée par un diplôme de haut niveau apprécié de tous, conclue-t-il.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate- Mali