Les chiffres s’affolent dans le milieu du football avec l’apparition d’un nouvel acteur qui dépense sans compter. L’Arabie Saoudite, qui compte bien attirer les stars dans son championnat, met les moyens.
Le football s’apprête à entrer dans une nouvelle ère. Celle de la démesure des salaires. Fin décembre 2022, Cristiano Ronaldo a quitté Manchester United pour signer un contrat de deux ans et demi avec Al Nassr, pour un montant estimé à plus de 400 millions d’euros. Une brèche dorée dans laquelle plusieurs stars vont s’engouffrer, d’après plusieurs médias. En premier lieu, Karim Benzema. Le dernier Ballon d’Or a fait ses adieux au Real Madrid dimanche dernier, après 14 saisons. Le lendemain après s’être entretenu avec les dirigeants d’Al Ittihad, il a signé un contrat de trois ans pour un salaire de 200 millions d’euros par an, soit 600 millions en tout. Le nom du champion du monde argentin Lionel Messi a été un temps associé au championnat saoudien. Mais « La Pulga » a finalement choisi de rejoindre l’Inter Miami, le club de David Beckham aux États-Unis. Toutefois, l’Arabie Saoudite, qui souhaite organiser la Coupe du monde dans un horizon de 10 ans et rehausser son image à l’international, ne lésine pas sur les moyens. Le contrat de tous les records. Au-delà, les clubs saoudiens visent aussi, d’après de nombreux médias, les Français Hugo Lloris et N’golo Kanté qui aurait déjà signé à Al Ittihad, l’Espagnol Sergio Ramos, le Croate Luka Modric et le Brésilien Roberto Firmino.
Une démesure croissante
Ces chiffres pharaoniques pourraient apporter un nouveau paradigme au milieu du football qui a durant la dernière décennie atteint des sommets avec des transferts à plus de 100 millions d’euros, 14 depuis 2013, pour la plupart des flops. Le plus onéreux fut celui de Neymar, transféré en 2017 du FC Barcelone au Paris Saint-Germain pour 222 millions d’euros. Un record encore inégalé. Et un montant qui aujourd’hui est un salaire annuel. Une nouvelle démesure du football. Jusqu’à où ?
Journal du Mali.