La Tunisie a limogé son sélectionneur franco-polonais Henryk Kasperczak, après avoir un temps espéré une séparation à l’amiable, a-t-on appris samedi auprès de la Fédération tunisienne de football (FTF).
“La décision a été prise hier (vendredi) par le bureau fédéral. Il n’a pas été possible de trouver un terrain d’entente, et le bureau a donc décidé une séparation unilatérale”, a indiqué à l’AFP le responsable presse et communication de la FTF, Kaïs Reguez. Le successeur de M. Kasperczak “sera désigné d’ici la fin du mois”, a-t-il ajouté. Les noms de techniciens tunisiens ont été avancés pour prendre sa suite, mais une piste étrangère n’est pas à écarter.
Le Franco-Polonais, âgé de 70 ans et qui a dirigé de nombreuses sélections africaines (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Maroc), avait été nommé à l’été 2015 en remplacement du Belge George Leekens.
Après des rumeurs insistantes sur son départ, la Fédération tunisienne avait annoncé le 31 mars que les deux parties étaient en instance de séparation.
“Officiellement, rien n’est signé, mais nous sommes en négociation pour une séparation à l’amiable. (…) Les deux parties ne se sentent plus à l’aise”, avait dit à l’AFP un responsable de la FTF sous couvert d’anonymat.
Des médias locaux avaient toutefois ensuite affirmé que Kasperczak refusait de passer la main de son plein gré.
Après un premier passage en Tunisie marqué par une finale perdue lors de la CAN-1996, l’ancien joueur et entraîneur du FC Metz (L1 française) part sur un bilan contrasté, à l’image du parcours des Aigles de Carthage lors de la CAN au Gabon.
Fin janvier, la sélection tunisienne a été éliminée en quart de finale par le Burkina Faso (2-0), après avoir écarté le voisin algérien en poule.
Mais ce sont deux défaites en amical contre le Cameroun et au Maroc, fin mars, qui ont scellé le sort de Henryk Kasperczak.
La Tunisie reste en course pour une qualification au Mondial-2018, qui serait sa première phase finale de Coupe du monde depuis 2006. Elle disputera fin août-début septembre une double confrontation décisive contre la République démocratique du Congo (RDC).
Auparavant, elle débutera son parcours qualificatif à la CAN-2019 face à l’Egypte, en juin.