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Fonction publique d’État : L’Equation difficile : 29. 514 candidatures pour 884 disponibles

Elle  concerne toutes les catégories (A, B2, B1 et C dans différents domaines de la fonction publique : Administration générale, Arts et Culture, Agriculture et Génie Rural, Eaux et Forêts, Elevage, Industrie et Mines, Construction Civiles, Informatique, Services Economiques, Jeunesse et Sports, Douanes, Information et Audiovisuel, Statistique, Impôts et Santé. Les emplois à pouvoir par voie de concours au titre de concours direct de recrutement à la fonction publique d’Etat au titre de l’exercice budgétaire 2019 s’élève à 884 emplois, soit 130 nouveaux agents pour la santé, 169 pour le secteur de l’éducation et 585 pour les autres secteurs. Une enveloppe de 2.300.000.000 de FCFA est prévue au titre des nouveaux besoins. Les épreuves se déroulent le 30 novembre 2019, les 1er , 7, 8 et 21 décembre 2019 à Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Bamako. Les candidats de la région de Kidal composeront à Gao.

Dans un souci d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale, le ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, M, Oumar Hamadoun Dicko, a animé, le jeudi 19 novembre 2019,  un point de presse dans la salle de conférence de son département sis à Darsalama en commune III, derrière le camp I de la gendarmerie.

Dans l’exposé du ministre, il ressort que 29 514 candidatures ont été enregistrées à la clôture du dépôt de dossiers de candidatures à la date du 24 octobre 2019, les candidatures sont reparties comme suit : 21.541 candidatures ont été enregistrées à Bamako, 1.066 à Kayes, et 2.815 à Sikasso. Les 2.078 candidatures à Ségou, 1.259 à Mopti et 755 à Gao.

Le ministre a tenu à indiquer que le recrutement dans la Fonction publique d’État a pour objet de pourvoir aux vacances d’emplois dans les services publics. Le concours permet de donner une égale chance à tous les candidats en application du principe de l’égalité devant les emplois publics, et de choisir autant que possible les meilleurs fonctionnaires, en vue de relever le niveau quantitatif du personnel de l’administration, a renchéri le conférencier.
La limitation du nombre d’emplois à pourvoir a pour conséquence de recourir aux concours comme moyens de sélection des candidats au recrutement. Malgré, les efforts consentis par le gouvernement, les effectifs à recruter sont nettement inférieurs aux besoins exprimés par les départements ministériels.
Les concours au Mali sont habituellement confrontés à la problématique des faux diplômes. Cependant, il est nécessaire d’éclaircir cette notion de faux diplômes. Celui dont l’âge est falsifié, celui dont le diplôme est acheté ou généreusement octroyé comme le veut la tendance depuis maintenant plusieurs années On le sait : les vrais diplômes ne reflètent pas en général le vrai niveau de leurs détenteurs au Mali. Alors, où se trouve le faux ?

Les Maliens sont-ils devenus des escrocs ? En tout cas, la question mérite son pesant d’or, eu égard à ce qui se passe dans ce pays. Le chômage en est pour beaucoup et le fait que la fonction publique est présentée comme la meilleure garantie et le meilleur garage pour les incompétents.

Mahamadou YATTARA

Source: Infosept

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