Djibril Diallo. Ancien ministre de Moussa, ancien secrétaire politique de l’UDPM. Cadre émérite, il a jeté l’éponge au plus fort de la contestation contre le parti unique. Il a écrit dans sa lettre de démission que :’’Le parti (UDPM) a atteint son seuil d’incompétence’’. Honnis par les moussaïssistes qui l’ont qualifié de tous les noms d’oiseaux après sa démission, accueilli avec froid par le Mouvement démocratique, Djibril Diallo était à la croisée des chemins. Ce livre prouve qu’il s’est réconcilié avec ses anciens camarades de l’UDPM. Contrairement à beaucoup de ses compagnons du parti, il est resté à l’ombre et discret tout en bénéficiant des délices de la démocratie à travers l’emploi de sa progéniture dans la haute sphère de l’administration. Il a préféré que les avantages soient accordés à sa progéniture. Elle est dans les bonnes grâces de la démocratie.

Oumar Kanouté, ancien secrétaire général de l’Union nationale des jeunes du Mali (UNJM). C’est lui déclare dans ‘’L’essor’’ que ‘’le 26- Mars a accouché d’un montre’’. On appelle ça le comble. C’est grâce à la démocratie qu’il s’est frotté au verdict des urnes. Elu député de la commune IV durant la législature (2002-2007) sur la même liste que l’actuel président de la République, il bénéficie de la pension parlementaire, un acquis de la démocratie. C’est grâce à cette même démocratie qu’il a été nommé directeur de cabinet avec rang de ministre du Premier ministre, Diango Cissoko en 2013. De hautes fonctions qu’il n’avait jamais eu accès avec son UDPM.

Amadou Daouda Diallo, ancien secrétaire général de l’Union nationale des jeunes du Mali (UNJM). Il fut chef de cabinet de Choguel K. Maïga quand ce dernier dirigeait le département du Commerce et de l’Industrie. Il a bénéficié du consensus de l’UDPM réchauffé par ATT pour inviter les voleurs à bien sucer le sang des Maliens. Il doit beaucoup à la démocratie.

Jean Bosco Konaré. Ancien député de Kati, professeur d’université, il tire à hue et à dia sur le Mouvement démocratique. Avec le fameux consensus du président ATT, il se retrouve au ministère de l’Artisanat et du Tourisme. Il est nommé conseiller technique.

Comment peut-on retourner de façon guerrière contre ses bienfaiteurs, si ce ne sont  pas les rancuniers de l’ex-parti unique ? Et quoiqu’on dise les acquis de la démocratie continuent de chauffer les marmites de ses détracteurs. A commencer par les auteurs du livre ‘’Le Mali sous Moussa Traoré’’.

Source: l’Inter de Bamako