A seulement un an à peine de son mandat, le régime du Président IBK présente déjà tous les signes d’un pouvoir politique usé jusqu’aux os, incapable de tout mouvement, et croulant sous le poids de toutes les dérives possibles et imaginables du pilotage à vue, de l’improvisation, de l’autosatisfaction et surtout de la mauvaise gouvernance.

Le fait, peu courant dans les annales politiques, est suffisamment scandaleux pour ne pas être dénoncée, surtout dans le contexte d’un Mali qui vient de si loin.

Jamais en effet, dans l’histoire de notre pays, et peut-être même du continent africain, un régime plébiscité comme jamais auparavant, n’a dilapidé en si peu de temps son capital de confiance politique.

Aujourd’hui, même si son entourage est enclin-beaucoup plus pour des raisons évidentes de calculs d’intérêts personnels que de défense de la République-à s’obstiner dans le déni, le Président IBK est encore loin d’être à la hauteur des défis et des attentes d’un peuple à peine sorti de crise et qui ne respirait dans cette atmosphère que le changement.

Cette distance qui éloigne inexorablement le Président IBK des aspirations profondes des Maliens, et qui est malheureusement annonciatrice de périls évidents pour le pays, doit être comblée tout de suite.

Elle met le Président IBK à la croisée des chemins :

–       maintenir le cap des gaps et des gaffes;

–       ou redonner espoir par de nouvelles initiatives, politiques, économiques, sociales et surtout de bonne gouvernance qui ne soient plus que de façade.

Au vu de l’état de délabrement généralisé dans lequel le pays a été propulsé, sous l’égide de deux échafaudages gouvernementaux pour le moins calamiteux, on pourrait presque dire que le Président IBK n’a plus le choix : il doit sévir ou périr.

La Rédaction

Source: L’Aube