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Focus : Recrutement à la gendarmerie, police, sapeurs-pompiers: la désespérance des jeunes face à leur avenir

Les jeunes ont perdu leurs repères que symbolisait la réussite de leurs aînés après l’obtention d’un diplôme. Leur désespérance est quasi générale et la délicatesse de la situation actuelle contribue à la consolider. Ce sentiment d’amertume se lit à travers la réponse d’un candidat à l’enrôlement: «Je n’ai pas pu avoir une carte d’identité. Son prix est très élevé, il n’y a plus de carte d’identité dans les commissariats de police, on nous fait croire qu’il y en a.

Ensuite, il y a trop de népotisme pour accéder aux papiers demandés dans les tribunaux, commissariats de police et mairies. Je vais déposer mes pièces, mais je n’ai pas confiance au climat qui prévaut. Il faut que le président de la transition enrôle tous les jeunes volontaires en acceptant de prendre le diplôme et l’acte de naissance et après on passera au contrôle des diplômes et physique».

Dans cette perspective, on est donc en droit de s’inquiéter de l’avenir de la jeunesse au Mali. À cette angoisse, s’ajoute le phénomène de la criminalité, de la drogue.

Détournement du fonds de l’autoroute Bamako-Ségou: à quand l’ouverture du dossier?

De graves malversations financières auraient dérouté le projet de l’autoroute Bamako-Ségou. Comme prévu par le gouvernement Amadou Toumani Touré (ATT), l’autoroute qui devait relier Bamako à Ségou était de deux (02) voies. Mais hélas !

La transition (Sanogo) a changé le projet. Les fonds mis à disposition pour la construction de l’autoroute auraient pris d’autres destinations. Les autorités, selon plusieurs sources concordantes, auraient pillé les ressources financières avant de remettre le pouvoir à Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Aujourd’hui, avec l’audit de la nation, nous demandons l’ouverture du dossier projet autoroute Bamako-Ségou.

Vol de carburant à l’EDM-SA: la prolifération des stations d’essence a-t-elle un lien avec cette pratique ?

Dans la grande interview du ministre de l’Énergie, Mme Bintou Camara déclare que cinquante-neuf (59) citernes ont disparu entre la station de Balingué et Bamako. Cinquante-neuf (59) citernes remplies de carburant (45 000 litres par citerne) pour un montant de quatre (04) milliards de FCFA en quatre jours seulement. Dès lors, on comprend aisément la provenance des fortunes colossales de certains travailleurs et fournisseurs de l’EDM-SA.

On comprend aussi la prolifération des stations d’essence à Bamako. La fourniture de carburant à la société Énergie du Mali est réservée à un groupe restreint d’opérateurs économiques et à certaines personnalités politico-militaires du pays.

EDM-SA: quelles perspectives à venir ?

La situation de notre pays est très difficile et complexe à tous les niveaux. Certains cadres de l’administration publique et des forces armées ont mis le Mali en réseaux pour bien s’enrichir. Le clientélisme politico-ethnique, facilité par les malversations financières et la corruption, fait que l’intérêt national de la nation et l’avenir du pays ne préoccupent personne. Chaque homme politique ou chef militaire tend absolument à se servir et à servir sa base ou les intérêts des siens. Cela se sentait et se voyait.

La société Énergie du Mali (EDM-SA) est aujourd’hui ce que fut la Compagnie malienne du développement des textiles (CMDT) pour les régimes successifs au Mali. N’importe qui ne peut pas être fournisseur de carburant ou bénéficier de marchés à l’EDM-SA si ce n’est pas les hommes des régimes Ibrahim Boubacar Keïta (2013- 2020).

L’EDM-SA est une grande famille ils sont mutuellement. C’est à l’Énergie du Mali qu’on trouve que le père, le fils, le gendre, le frère tous y travaillent. Comment peut-on éviter le vol dans cette société ? Il faut procéder à une privatisation.

Gouvernorat de Nara: un administrateur accuse un retard de 32 mois d’impayés de location

Kabako ! Un conseiller du gouverneur de Nara serait un mauvais payeur. Il est en location dans une des maisons d’un commerçant du nom d’Abdoulaye Traoré. Il accuse un retard de trente-deux (32) mois d’impayés de frais de location, en raison 250 000 F CFA par mois. Malgré la bonne foi du commerçant, toutes les voies de recours sont restées vaines auprès de l’administrateur, mauvais payeur.

Face à ce comportement d’un autre âge, le propriétaire de la maison ne demande que le paiement des trente-deux (32) mois d’impayés auprès des plus hautes autorités.

En ces temps durs pour les chefs de famille, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, est interpellé pour qu’il s’implique afin que le propriétaire de la maison soit payé.

Rassemblées par la Rédaction

Inter De Bamako

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