‘’Tous contre IBK’’, s’il se présentait à la présidentielle du 29 juillet, tel est le slogan qu’on entend dans la ville des Trois (03) Caïmans. Le vainqueur de la présidentielle de 2013 aurait déçu tout un peuple, selon les chuchotements. Les récents murmures de Bamako font état d’une vive tension qui règne à Bamako à propos de la présidentielle dont le premier tour est prévu, pour 29 juillet. Tous les candidats partiront en rangs dispersés contre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) s’il se présentait pour un second mandat.
La Convergence pour la majorité présidentielle(CMP), une kyrielle de soixante (60) partis politiques), serait sur le point d’éclater. L’opposition des «démocrates sincères» n’arrive pas à accorder ses violons pour une candidature unique. Devant tout ce brouhaha, la tension est électrique dans les états-majors des partis ou mouvements politiques. Le peuple qui a plébiscité IBK, en 2013, médusé, observe. Ce peuple souverain détient le dernier mot.
Rassemblement Pour le Mali(RPM): Des provocateurs incitent à la violence
A quatre-vingt-dix (90) jours de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle (29 juillet), certains barons du Rassemblement Pour le Mali (RPM) seraient sur leurs pieds de guerre alors que leur mentor n’a pas déclaré officiellement sa candidature. Une des illustrations de leur provocation s’est passée, le 21 avril 2018, devant la Bourse du travail, où An Tè A Bana tenait son meeting et à quelques mètres de là un groupe de jeunes favorables au RPM, avec tam-tam, banderoles de soutien à IBK, était face à ces jeunes activistes de «An Tè A Bana». Imaginez un peu un jet de pierres ou des injures grossières entre les deux (02) groupes.
La Rédaction
Source: Inter De Bamako