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Focus : Le Mali n’est pas à l’abri d’une insurrection et pour cause

Pour IBK la question du nord sert plus à détourner l’attention des Maliens des vrais problèmes : cout de la vie chômage, extrême pauvreté, pillage des ressources naturelles, en un mot la mal-gouvernance. Le pire des scenarii serait une contestation populaire contre le régime en place et contre laquelle aucune force extérieure ne saurait intervenir, ce scenario est plausible aujourd’hui. D’ici là, les regards des Maliens sont tournés vers le Burkina Faso.

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Burkina Faso : Que cache le coup de force du général Gilbert Diendéré ?

Fortement impliqué dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara le général Diendéré et ses complices (France) chercheraient à étouffer les enquêtes. Le rapprochement du Burkina avec la Libye inquiétait la France, tout comme les écarts de langage de Sankara. Très diplomatique, le président Mitterrand le lui fait savoir dans son discours à Ouagadougou en 1986 : «c’est un homme un peu dérangeant, le président Sankara avec lui, il n’est pas facile de dormir en paix, il ne vous laisse pas la conscience tranquille».

Il n’en faut pas plus pour qu’on accuse les services secrets français d’avoir trempé dans le coup d’Etat du 15 octobre 1887 où Sankara est assassiné, et son «ami» Blaise Compaoré porté au pouvoir. La France n’a pas de grands intérêts au Burkina-Faso et l’élimination de Sankara ne lui coutait rien. Cependant, le stratège Blaise Compaoré marionnette de la Françafrique savait mettre le feu dans la sous-région ouest africaine.

Selon plusieurs sources concordantes c’est Gilbert Diendéré qui aurait tué Thomas Sankara. Putschiste autoproclamé Président du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) c’est tout simplement pour étouffer l’affaire Thomas. Le martyr du tiers-monde est un héros qui sortirait l’Afrique de la domination coloniale.

Burkina Faso : Le général Diendéré fait face à de vives contestations sociales

Le putschiste Diendéré fait face à une contestation interne très forte. La situation au Burkina Faso parait plus facile à gérer : il s’agit de réformer le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) ,1.300 hommes. Ces 1.300 hommes qui constituent une troupe et en même temps une menace sur la démocratie doivent rejoindre les casernes ou mis à la disposition de l’ONU (force onusienne). Cela permettra l’émergence d’un leader consensuel qui n’opérerait pas une rupture avec la France.

Après le Burkina ce sera le Tchad, dit-on

Le Président Deby a stabilisé le Tchad en le dotant d’une armée forte disciplinée et qui est très loyale. Toutefois la stabilité du Tchad semble tenir par la personne de M. Deby. La France, avec son niveau élevé d’exigence de démocratie, ne saurait tolérer le maintien indéfiniment d’un homme au pouvoir par la voie des constitutions sur mesure.

Mauritanie :

C’est une mosaïque difficile à cerner ; toutefois le conflit entre Maures et Négro-africains a généré deux blocs relativement homogènes. Aussi les Maures feront tout pour ne pas perdre le pouvoir en Mauritanie. Ce pays se trouve dans une situation de fragilité géographique : longue frontière avec le Mali, avec l’Algérie (Tindouf) et frontière avec le Sahara occidental. La Mauritanie est pratiquement cernée par des foyers de conflits.

Source: L’Inter de Bamako

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